hum...pas de titre ^^'

Aller je me lance, je vais vous mettre le debut de mon histoire (ca fait un moment que j ai commencé et je n ai pas bcp avancé, j en suis a 14 pages mais bon ^^)
ce n est pas une fan fic mais c'est une histoire qd meme et puis vu que Ticia n est pas un tyran je suis sure qu'elle me permettra cette digression ^^

Prologue


Le soleil s’était couché depuis déjà plusieurs heures. Au cœur de la forêt d’Hya régnait l’obscurité. Tout était calme, seul les activités de quelques animaux nocturnes résonnaient dans cette douce quiétude.
Un cri vint soudain déchirer le silence. Une jeune femme était étendue sur le sol. Tant bien que mal, elle se releva.
Elle était d’une rare beauté : une longue chevelure d’un noir d’ébène, un visage fin et délicat …merveilleux et un corps qui avait du faire rêver bien des hommes.
Une tache de sang commençait à se répandre sur sa robe immaculée. Un homme s’approcha d’elle, de la haine et de la joie se mêlant dans son regard.
« S’en est fini maintenant Kiara, ni toi, ni ta descendance ne pourrez nous empêcher d’accomplir nos projets. »
Kiara se releva et posa. Elle le regarda mais ne dit rien, une main posée sur son ventre arrondi comme pour protéger l’enfant qui était entrain d’y grandir. Puis elle se leva et une légère détonation se fit sentir. L’homme se mit alors à rire, un rire bruyant, cruel et sadique.
« Ha ha ha, ton pouvoir est épuisé, tu ne peux plus rien, tu vas mourir et ton enfant aussi, tu vas mourir sans aucune descendance. Ainsi personne ne pourra nous arrêter. Dis-moi ce que ça fait de se rendre compte que l’on ne pourra pas sauver le monde. Ha ha !! »
Sur le visage de la jeune femme se lut la résignation, la tristesse et la colère. Elle s’écria alors : « Tu … » mais Kiara ne put finir sa phrase, l’homme lui passa son épée au travers du corps. Elle s’écroula. Son bourreau, un sourire satisfait sur les lèvres, s’en alla alors, la laissant à son agonie.
Kiara sentait la vie quitter lentement son corps et les battements du petit cœur de l’enfant qu’elle portait ralentir inexorablement.
Sans qu’elle ne l’ait entendu arriver, un homme s’agenouilla près d’elle et la pris dans ses bras.
« Kiara…non…j’arrive trop tard…ne t’en va pas… », des sanglots étouffaient sa voix.
Elle le regarda, les yeux voilés par la mort qui approchait. Elle le trouva beau, elle l’avait toujours trouvé beau, ses cheveux châtains, son visage doux et son regard azuré qui se posaient toujours sur elle emplis d’amour.
« Tu m’as trouvé…
- Non, ne parle pas. Je vais t’emmener et nous allons te sauver.
- Non…il est trop tard, je vais mourir ; sa voix était lointaine, parler lui était difficile.
- Ne dis pas ça Kiara, je t’en supplie, tu dois vivre…je t’aime.
- Je t’aime aussi… mais notre enfant… sauve notre enfant…
- Mais… Mais cela te tuerait…
- Je suis déjà morte, mais il lui reste une chance… sauve l’enfant… »
La souffrance se lisait sur le visage de Thibaut, comment pouvait-il tuer la femme qu’il aimait ? Néanmoins, s’il restait une chance de survivre à son enfant…
Il étreignit Kiara une dernière fois, lui murmurant de doux mots à l’oreille.
« Notre enfant est le seul espoir de ce monde, protège le…je suis…sûre que…que tu seras un père merveilleux… je t’aime », tels furent les derniers mots de Kiara.
Quelques instants plus tard, les cris d’un nouveau né résonnèrent dans le silence, mêlés aux pleurs d’un homme qui venait de perdre celle qu’il aimait mais dont le cœur était déjà plein d’amour pour cet enfant qu’elle lui avait laissé, fruit de leur amour caché…


Chapitre I



Debout au centre d’une pièce exiguë et sombre, Jeanne sortait de grosses caisses en bois tout un tas de vieux objets qu’elle observait d’un œil critique et avisé afin d’être à même de les ranger. Son attention fut attirée par un vieux livre poussiéreux qui demeurait encore au fond de la caisse. Elle l’effleura doucement du bout des doigts et le souleva. Elle eut l’étrange impression que ce livre avait une grande valeur et que son contenu ne lui était pas destiné. Elle le regarda longuement mais ne l’ouvrit pas. Elle le rangea dans un grand sac et décidé qu’elle ouvrirait ce livre avec son amie et qu’elles se pencheraient sur la question toutes les deux. Cela leur offrirait un nouveau passe-temps. Elles étaient toutes deux très friandes de mystères n’hésitant pas quelquefois à les inventer elles même. Elle se remit donc au travail tout en pensant à ce qu’elles pourraient découvrir dans ce livre.


Allongée dans l’herbe, au milieu des arbres, Léna écoutait tous les bruissements de la forêt. Elle aimait se retrouver ici pour réfléchir ou se calmer, elle trouvait au milieu de ces arbres une sérénité qu’elle ne ressentait nulle part ailleurs.
Elle pensa alors à ces histoires que l’on racontait sur des hommes (ou femmes), des magiciens capables de communier avec la nature, de puiser en elle une essence magique, un échange de force permettant à leur pouvoir de se déchaîner et d’être en parfaite harmonie avec la terre.
D’une nature sceptique, Lena ne croyait pas en toutes ces choses ; à chaque saison les feuilles des arbres changeaient de couleur puis tombaient, des fruits naissaient de leurs fleurs, certaines plantes dégageaient une odeur envoûtante, d’autres pouvaient guérir différents maux… Voilà la seule magie en laquelle elle croyait.
Ici elle se sentait bien, mais elle ne pouvait malheureusement pas rester, une autre tâche l’attendait : elle devait se rendre à Aihline pour aller rendre visite à sa vieille tante Gladyss, elle n’aimait guère y aller mais son père lui répétait toujours :
« Lena, la famille c’est la famille, il faut savoir rester soudé, sinon où va le monde ? Peu importe que ses poils au menton te piquent les joues lorsqu’elle t’embrasse ou que ses biscuits soient mauvais, elle est ton aînée, tu lui dois le respect. En plus tante Gladyss vit seule et nos visites lui procurent beaucoup de plaisir, alors file jeune fille ! »
Se redressant sur ses coudes, Lena observa une dernière fois cette délicieuse forêt, puis à contre cœur elle se leva. Elle avait environ trois cent mètres à faire pour arriver à sa demeure : une riche et belle maison mais un peu à l’écart de la ville. Les parents de Lena avaient fait ce choix afin que leur enfant ne grandisse pas dans la ‘puanteur’ de la ville mais au contraire qu’elle puisse profiter des bienfaits de la nature.
Lena parcourut du regard ce qui l’entourait, elle entendit un bruissement derrière elle, elle se retourna et vit un buisson frémir. Elle ne vit pas que quelque chose approchait discrètement quand soudain, la créature lui bondit sur le dos, la projetant ainsi la tête la première dans l’herbe humide. Au prix d’un gros effort, elle réussit à se mettre sur le dos, elle se trouva alors face à une créature impressionnante qui dans une grimace effrayante découvrait de longues dents acérées.

Oh, c'est intéressant comme début ! Et c'est original en plus ^^ J'aime beaucoup

Si c est sincère merchi bcp
(si vous etes intéréssé(e)s je vous mettrais la suite un peu plus tard ^^

Bien sûr que c'est sincère lol, sinon j'aurais rien dit ^^

Sur le coup ca m'a fait penser un peu a Fushigi Yugi

Comme la dit Séréna c'est original et j'aime bien ^^

a fushigi yugi ? ^^
pourtant ce n en pas inspiré du tt ;p

Le prologue me fait baver, je veux savoireuh >_<

C'est tres bien ecrit Lena(li) xD


bien sur qu'on veux la suite

je vous mettrais la suite dans la semaine

Bon...voila la suite


Au prix d’un gros effort, elle réussit à se mettre sur le dos, elle se trouva alors face à une créature impressionnante qui dans une grimace effrayante découvrait de longues dents acérées. Cette grimace qui aurait fait trembler de peur quiconque l’aurait croisée, déclancha chez Lena une crise de rire incontrôlable. Elle bascula alors sur cet animal qui tomba à son tour à la renverse, après quelques échanges du même type Lena se redressa et pris dans ses bras ce qui ce qui n’était autre qu’un tigre des neiges de taille fort imposante.
« Théo, ne fait pas le fier car tu as encore réussi à me surprendre ! »
Théo montra alors les dents de façon à faire ce qui était pour lui un sourire.
Lena et lui étaient de ‘vieux’ amis : lorsqu’elle était âgée de 5 ans, elle avait découvert dans les bois une étrange petite boule de poils blanche qui respirait à peine. Elle déjà entendu parler des tigres d’Althula et elle savait bien qu’il n’y en avait pas dans la région, elle identifia pourtant comme étant l’un d’eux. Elle connaissait leur réputation : des animaux sauvages, de terribles prédateur,… Néanmoins elle prit dans ses bras ce petit être qui ne survivrait pas sans son aide. Que son pelage était doux ! Elle l’enveloppa dans son manteau puis le ramena chez elle.
La surprise de ses parents ne fut pas feinte, mais ils ne purent se résoudre à laisser mourir cette pauvre petite créature. Ils décidèrent de le soigner mais se mirent d’accord avec leur fille : une fois guéri elle devrait le laisser partir. Ile se demandèrent longtemps comment il s’était retrouvé dans cette région, mais ne trouvèrent pas la réponse, peut-être un coup du destin…
La petite fille avait alors consacré beaucoup de temps à s’occuper de ce petit animal qu’elle avait baptisé Théo. Après plusieurs jours passés dans une semi inconscience, Théo avait fait son retour dans le monde des vivants. Pendant des heurs Lena et lui s’amusaient comme des petits fous. Il ne tenait pas encore très bien sur ses pattes, ce qui rendait ces scènes particulièrement marrantes. Quand enfin il y parvint, il était temps pour lui de retourner à la nature. A contre cœur, Lena l’emmena au fond de la forêt afin qu’il retrouve sa liberté. Le jeune Théo était alors parti en galopant, avec un pincement au cœur, Lena avait fait demi-tour et était rentrée chez elle. Ses parents la félicitèrent d’avoir ainsi rendu l’animal à sa vraie vie et de ne pas avoir voulu égoïstement le garder avec elle. Ils s’étaient tous les trois installés dehors, les parents tentant tant bien que mal de remonter le moral de leur enfant, quand soudain, ils virent Lena tomber en avant et assis royalement sur son dos, le petit tigre des neiges. Allie et Rubbens se regardèrent interloqués, Lena quant à elle partie dans un joyeux éclat de rire. Depuis ce jour, Thé o n’avait plus jamais quitté Lena.

Ils partirent tous deux côte à côte vers la maison. Arrivés devant celle-ci, le père de Lena les attendait.
« Tu vas être en retard jeune fille, vas vite te changer pour être présentable. »
Elle monta dans sa chambre et en redescendit quelques minutes plus tard vêtue d’une jolie robe bleu ciel accompagnée d’un petit sac et d’une ombrelle assortie.
« Eh bien, tu as fait un effort aujourd’hui ! Bon fais attention et ne …
- Ne fais pas confiance aux inconnus. Je sais Papa, ne t’inquiète pas et puis tu sais bien que je ne risque rien. »
Elle embrassa son père sur la joue et partie.
Effectivement, bien que Lena soit une belle jeune fille de 17 ans, elle ne risquait rien : quand on a un tigre comme animal de compagnie, il n’est pas nécessaire d’être accompagné par qui que ce soit ; d’un simple froncement des sourcils, Théo aurait découragé les plus téméraires !
Lena arriva donc chez sa vieille tante Gladyss sans aucun problème. En fait, tante Gladyss était la grande tante de Lena : c’était la tante de son père, la sœur de son grand-père.
« Ma petite chérie, dit-elle en lui plaquant un baiser sonore sur chaque joue, et l’on vit Lena faire une petite grimace, piquée par les poils du menton, oh oh oh oh, elle faisait toujours ça lorsqu’elle voyait Théo, oh ma petite, dis à ton monstre de rester dehors. »
A ses mots, un œil exercé, comme celui de Lena, aurait vu Théo afficher une ‘moue vexée’, en effet ce dernier n’aimait guère être appelé de cette façon. Lena lui murmura à l’oreille : « Tu connais la musique… A tout à l’heure mon beau, je préfèrerais être à ta place.
- Sois sage Léo !
- Non, tante Gladyss, c’est T-H-E-O.
- Oui, enfin… peut importe.
Peut importe, peu importe, pensa Lena, eh bien, on voit que ce n’est pas elle qui a eu à le baptiser, car il n’a pas accepté d’être appeler n’importe comment : il faisait la grimace et me mordillait les doigts quand ça ne lui plaisait pas, j ai mis un moment à trouver un nom qui lui convienne !
Gladyss et Lena était installées dans un petit salon richement meublé, chacune tenant une tasse de thé fumant. Une assiette de biscuit était posée sur la table mais Lena se gardait bien d’y toucher tant qu’elle pouvait l’éviter.
Pendant deux heures Lena écouta sa tante lui répéter les mêmes choses que d’habitude, puis il fut enfin l’heure de partir.
« A la prochaine fois tante Gladyss, merci pour le thé !
- Mais de rien ma chérie, merci à toi d’être venue. Tiens, prends ça, dit-elle en lui glissant dans la main une pièce d’argent.
- Oh !merci ma tante.
- Aller va maintenant … et n’oublie pas ton tigre !
- Ne t’inquiète pas ! Au revoir, puis à Théo, aller tu viens mon gros.
- moue désapprobatrice !
- Mais non, je plaisante ! Tu n’es pas gros ! »
Ils traversèrent la rue et s’engouffrèrent dans les méandres de la cité.
« Ca te dirait d’aller faire une petite visite à Jeanne ?
- hochement de tête affirmatif
- Bien, allons-y. »

Jeanne était une jeune fille qui avait le même âge que Lena, ses parents tenaient une boutique d’objets rares. Les parents de Lena étant férus de toutes ces choses s’y rendaient souvent depuis de nombreuses années et Lena les y accompagnait à chaque fois. Elle et Jeanne était alors devenues amies et se voyaient souvent, de plus Théo appréciait beaucoup Jeanne. Par contre il n’aimait pas du tout son cousin Hugues, il avait trois ans de plus qu’elles et faisait les yeux doux à Lena.
Jeanne était devant la boutique lorsqu’ils arrivèrent et courut à leur rencontre. Elle était aussi blonde que Lena était brune et avait de petits yeux noisette pétillants de malice.
« Bonjour vous deux ! elle embrassa Lena sur la joue et gratouilla Théo entre les deux oreilles sachant qu’il aimait ça, ça tombe bien que tu viennes, j’avais quelque chose à te montrer. »
Ils entrèrent dans la boutique. Debout derrière le comptoir se tenait Hugues qui bomba le torse quand il vit Lena ; quand Théo vit Hugues, il fronça les sourcils. Non, décidemment il ne l’aimait pas du tout.
« Bonjour Lena, dit-il d’un ton faussement assuré.
- Tiens bonjour Hugues, tu es venu aider ton oncle et ta tante ?
- Eh bien oui, il y a pas mal de travail en ce moment, alors tu sais comment c’est, on a besoin de bras forts !
- Oh oui, dit Jeanne, c’est sur qu’il faut vraiment être très fort pour soulever un vase d’Alagon !
Hugues essaya de garder son assurance mais on le vit rougir jusqu’aux oreilles.
- Lena, reprit-elle, on va où tu sais ?
- D’accord. »
‘Où tu sais’ était en fait l’endroit où elles allaient toujours lorsque ce dont elles voulaient parler était vraiment important. Il s’agissait d’un renfoncement dans une paroi rocheuse et qui était tapissé de mousse : l’endroit était donc confortable et offrait une protection relative en cas de pluie en plus de les tenir à l’abris des passants. Elles se dirigèrent donc vers le ‘où tu sais’ suivies de Théo, Hugues tenta bien de s’immiscer mais un léger grondement du tigre le fit renoncer. Les filles parcoururent environ un kilomètre et arrivèrent dans leur refuge.

Hum...Pas mal du tout ce petit texte....
en tous cas c'est passionant...
[mode tyran]toujours pas de titre???? [/fin mode tyran]

hihi ^^
non je n ai as de titre, je pense que ca viendra plus tard enfin j espère ^^

Et hop, je vous mets la suite



Aihline était une ville relativement grande où se côtoyaient de nombreux commerces et qu’une grande multitude de voyageurs, vendeurs itinérants, saltimbanques… traversaient. Mais la nature avait su garder ses droits, on y trouvait donc de grands pâturages ou des endroits vides de toute présence humaine, dans l’un de ceux-ci se trouvait le ‘où tu sais’.
Avant de partir Jeanne avait discrètement pris un grand sac dont elle n’avait pas voulu révéler le contenu avant qu’elles soient à ‘l’abri’. Lorsqu’elles furent confortablement installées sur le tapis de mousse et Théo paresseusement allongé entre elles deux, Jeanne sortit de son sac un grand et vieux livre.
« Mais qu’est ce que c’est que ce livre ? demanda Lena, étonnée et curieuse.
- Eh bien, je ne sais pas vraiment, je l’ai trouvé dans l’arrière boutique. Je crois que c’est l’histoire de notre monde, ou en tout cas une partie, mais je voulais t’attendre pour en savoir d’avantage.
- Oh, merci de m’avoir attendu ! Peut être que l’on va découvrir des tas de choses… »
Théo avait relevé la tête et observait le livre attentivement, comme s’il s’attendait à ce que quelque chose en sorte. Jeanne et Lena ouvrir le livre, rien ne se produisit, alors il se
recoucha.
« Les prophéties disent qu’un jour viendra la gardienne du silence et qu’elle nous sauvera du fléau qui s’est abattu sur nous…Bien peu sont ceux qui l’espèrent encore.
Les Alraths sont arrivés dans notre monde il y a vingt ans environ. Nous ignorions d’où ils venaient et nous l’ignorons toujours. Nous ne savons même pas ce qu’ils sont, des êtres de cauchemars et démoniaques cela est sûr, mais leur nature, quelle est elle ?
Ils semblent être constitués d’une sorte de fumée, plus ou moins dense selon les moments. Je pense que ce sont des esprits maléfiques capables de se matérialiser et d’avoir une influence sur notre monde, mais pour cela il me semble qu’ils ont besoin des hommes.
Pendant quelque temps, après leur arrivée, ils se contentaient d’observer, puis ils ont commencé à murmurer des choses à certains d’entre nous. Notre monde était paisible avant qu’ils arrivent mais les choses ont commencé à changer. Ils promettaient à ceux qui les écoutaient richesse, domination, pouvoir… Certains commencèrent à leur vouer un culte, à ériger des édifices en leur honneur. Au fur et à mesure que le nombre de leurs fidèles augmentait, leur présence se faisait plus sentir, ils ‘prenaient forme’, la fumée qui les constituait devenait plus dense. »
- Tu as vu, on dirait un journal, dit Lena.
- Oui, tu crois que c’est l’histoire de la Grande Guerre ?
- Sans doute, continuons et nous verrons. Oh, mais le soleil se couche, mes parents vont s’inquiéter… Théo, dit Lena avec un ton enjôleur, tu veux bien aller prévenir papa et maman que je passerai la nuit chez Jeanne ?
Elle griffonna quelques mots sur une feuille (elle emportait toujours ce genre de chose dans son sac).
- Tiens, et tu reviens après ?
Théo partit à contre cœur et fit comprendre à Lena qu’il serait vite de retour.
Les jeunes filles reprirent alors leur lecture.
« Leur influence devint de plus en plus forte. Une armée de fidèle se constituait. Leur chef se nommait Golrem. Ils commencèrent par chasser les petits seigneurs puis ils déclarèrent la guerre au roi d’Elion. Leur victoire fut écrasante, les habitants d’Elion n’étaient pas des guerriers, aucun de nous ne l’était d’ailleurs, ils ne parvinrent pas à se défendre. Ainsi le premier royaume tomba mais ce n’était que le début.
Les grands sorciers de nos royaumes redoublèrent d’efforts pour les arrêter mais ce fut vain : leurs pouvoirs, bien qu’immense, n’étaient rien face à la puissance des Alraths qui d’un geste étaient capable de raser une ville. C’est alors que fut retrouvée la prophétie du silence : une femme viendrait des étoiles et aurait le pouvoir d’anéantir les êtres venus du néant.
L’espoir revint alors dans le cœur de ceux qui n’avaient pas été ‘ dévorés ‘ par les Alraths.
Nous nous battîmes avec plus de force, plus de courage dans l’attente de notre sauveuse. Hélas celle-ci n’est toujours pas venue et l’espoir n’est plus. Le cœur des hommes est désormais noir, ronger par ces démons ou bien par la peur et le désespoir. Les Alraths ont étendu leur domination sur tout notre monde, biensûr certains se battent encore mais la répression est ‘sévère’ : quiconque s’oppose aux Alraths meurt s’il est découvert. Nous essayons donc simplement de maintenir un peu d’espoir et nous attendons…nous attendons la Gardienne du Silence…je sais qu’elle viendra… j’en suis persuadé… »
- Tu crois que c’est vrai ? demanda Jeanne.
- Je ne sais pas. Pourquoi n’a-t-on jamais entendu parler de tout cela si c’est vrai ? Je ne comprends pas…
- Je dois dire que moi non plus…
C’est à ce moment là que Théo revint. Il vint s’asseoir devant Lena et lui tendit le coup. Lena prit le mot qui y était attaché : « Fais bien attention à toi ma chérie et ne fais pas de bêtises !
Papa et Maman ».
Le soleil était couché à présent et il fallut allumé quelques bougies.
Théo s’approcha du livre et posa sa grosse patte dessus.
- Que veux tu que je vois Théo ? Qu’as-tu compris petit malin ? dit Lena d’une voix amusée.
De son museau Théo ouvrit le livre. Les filles s’aperçurent alors que les deux premières pages étaient collées. Avec beaucoup de précautions elles les séparèrent.
« Afin de pouvoir conserver une trace de ce qu’il s’est produit, que les générations futures ne soient pas dans l’ignorance, je vais relater ici les faits.
Samuel d’Eloas »
Lena resta sans voix, comment était ce possible ?
- Lena, Samuel est bien…
- Oui, répondit Lena dans un murmure, Samuel d’Eloas est mon ancêtre. On m’a souvent parlé de lui, combien de fois t’ais-je dit que j’en avais assez que l’on me dise sans cesse : ‘tu dois faire honneur à ton ancêtre, c’était un grand homme’ … c’est lui qui a apporté la noblesse à notre famille. Je ne comprends plus rien, serait-ce le même Samuel ?
Comment pourrait on ignorer cela ? Je sais, comme tout le monde d’ailleurs qu’il a combattu aux cotés du roi d’Alamah et qu’il a fait preuve de beaucoup de courage. Mais toutes ces choses, les esprits, les mages, les prophéties… ce ne sont que des légendes, n’est pas ?
- Je ne sais pas… Tu sais j’ai entendu certaines choses au magasin. Beaucoup de personnes y passent et certains racontent ce genre d’histoire. Mais j’ai toujours pensé que c’était de simples contes…
- Oui, moi aussi. Théo, comment as-tu su ?
Théo la regarda de ses grands yeux mais Lena n’y trouva pas de réponses. Elle était totalement perdues.
- Si tout cela est vrai, je me demande comment cela a pu se terminer. Les ‘Alraths’, il n’en reste aucunes traces… Je me demande vraiment ce qu’il faut en penser.
- Je me le demande aussi, lui répondit Jeanne, peut être que cette femme dont il parle est venue.
- Une femme venue des étoiles, c’est n’importe quoi ! Tu sais bien que je ne crois pas en toues ces sornettes… Lena avait dit ça d’une voix forte et d’un ton assuré, mais on pouvait percevoir le doute dans sa voix.
- Peut être que tout cela a existé, peut être que cela existe encore ! Tu imagines ! Des magiciens… Ca serait vraiment super !
Lena et Jeanne parlèrent ainsi durant une bonne partie de la nuit, se posant toute sorte de questions, partagées entre excitation et craintes, Théo veillant à leurs côtés. Elles décidèrent qu’elles se rendraient le plus tôt possible dans la grande bibliothèque d’Aihline afin de faire des recherches et que Lena en parlerait à ses parents, peut être savaient ils quelque chose.
Elles finirent enfin par s’endormir sous le regard attentif de Théo.

Après un réveil quelque peu difficile, le manque de sommeil se faisant sentir, les deux jeunes filles rentrèrent chez elles, bien décidées à découvrir quels mystères se cachaient derrière cet étrange journal.
Quand Lena arriva chez elle, la maison était vide, elle en profita pour faire un brin de toilette, puis elle alla s’installer dans la bibliothèque et feuilleta quelques livres en attendant le retour de ses parents. Ceux-ci revinrent peu de temps après.
« Bonjour ma chérie, lui dit sa maman en l’embrassa tendrement sur la joue, alors tu as passé une bonne soirée ?
- Oui maman, lui répondit elle pendant que son père l’embrassait sur le front, mais pouvez vous me parler de la Grande Guerre ?
Ses parents furent surpris, on parlait très peu de la Grande Guerre et c’était un sujet qui était volontairement évité.
- Pourquoi une telle demande Lena ? lui demanda son père légèrement inquiet.
- Eh bien, j aimerai en savoir un peu plus. J’ai étudié l’histoire de notre royaume et aussi celle de tout notre monde mais en ce qui concerne la Grande Guerre, je sais juste qu’elle a eu lieu et que tout les royaumes y ont participé, mais j’ignore quels furent les motifs de cette guerre, les gens n’en parlent jamais. Alors j’aimerais savoir ce qui c’est produit et la raison pour laquelle tout le monde garde le silence sur ce sujet.
Les parents de Lena se regardèrent puis son père pris la parole.
- La raison pour laquelle personne n’en parle, c’est que peu de personnes connaissent l’histoire de cette guerre, tout le monde sait que quelque chose de terrible s’est produit mais ne sachant de quoi il s’agit, les gens ont préféré garder le silence. Une façon de ne pas attirer le ‘malheur’ j’imagine…
- Mais vous, vous savez ce qui c’est passé ?
- Guère plus que les autres…
- Mais pourquoi est-ce que personne ne se pose la question, pourquoi personne ne veut savoir ? Il reste forcément des traces, pourquoi personne ne se donne la peine de chercher ?!
Je ne comprends pas…
- L’histoire de la Grande Guerre appartient désormais aux légendes, il est difficile de distinguer le vrai du faux, lui répondit sa mère, et je suppose que les gens préfèrent ne pas savoir, ce qui s’est passé est très loin maintenant, ils préfèrent savourer la paix plutôt que de partir sur les traces d’une guerre…
- Racontez moi s’il vous plait.
- Bien… essayons, reprit son père, tout ce que nous savons c’est que les rois de notre monde ont commencé à se faire la guerre, chacun souhaitant étendre son royaume au détriment des autres. La guerre s’est rependue et à semer la terreur partout ; les gens s’entretuaient, comme mus par une force étrange, chacun voulant ce qu’avait les autres. Certains avait su rester sur l voix de la sagesse et tentèrent de ramener ceux qui s’étaient ‘égarés’ sur le chemin de la raison, mais cela fut vint, et la guerre continua. Elle cessa brusquement après plusieurs années de ravages, mais ne me demande pas de te dire pourquoi, je ne le pourrais pas.
Lena resta silencieuse, ce que venait de lui dire son père était en adéquation avec ce qu’elle avait lu dans le journal…

quoi c'est tout????
Mais c'est trop court la suite!!!!!!!!!! lol^^
J'accroche drolement bien dis donc^^

oohh ? si c est vrai ca me fait drolement plaisir

hop la suite




- Pouvez vous me parler de Samuel d’Eloas ?
- Tu poses d’étranges questions aujourd’hui ma fille.
- C’est bien durant cette guerre qu’il s’est distingué, n’est ce pas ?
- Pourquoi veux tu savoir tout cela ? lui demanda sa mère d’une voix douce.
Elle ignorait pourquoi, mais Lena ne voulait pas parler du journal à ses parents pour le moment.
- C’est juste que l’on me dit souvent que je dois me montrer digne de mon ancêtre mais je ne sais rien de lui et je trouve ça frustrant ! Avez-vous des choses qui viennent de lui ?
Mr et Mme d’Eloas échangèrent un regard empli de crainte mais il échappa à Lena.
- Ma chérie, nous ne pouvons rien te dire de plus que ce que tu ne sais déjà. Le ton de son père était ferme, elle comprit qu’elle devrait chercher elle-même ce qu’elle voulait savoir.
- D’accord, après le repas pourrais- je aller en ville voir Jeanne ?
- Si tu veux ma chérie.

Après le repas, Lena partit donc en ville, très impatiente de trouver des réponses à ses questions, mais elle devait y aller sans Théo qui n’aurait pas le droit d’entrer à la bibliothèque.
Elle passa chercher Jeanne et toutes deux filèrent à la bibliothèque.
Le bâtiment était immense et contenait plusieurs étages. Elles y étaient souvent venues et connaissaient donc bien l’endroit mais arrivées devant la porte elles se demandèrent à quel étage elles devraient chercher. Histoire, légendes,… ? Elles optèrent pour l’étage histoire.
- Hum…histoire d’Alamah, prenons !
- Les sombres années ? Oui.
- La Grande Guerre ! Parfait !
- Histoire pour débutant, il peut y avoir des informations.
Elles passèrent environ une demi heure à chercher divers ouvrages qui pourraient les aider dans leur recherche, en trouvant au fil des rayons des livres de plus en plus anciens.
- Jeanne, regarde celui là ! La Guerre des ‘Mondes’ ? Ca a l’air intéressant. Tu as vu il a environ 500 ans ! On trouvera sûrement ce que l’on cherche !
Elles passèrent ensuite de longues heures à éplucher leurs livres mais ne trouvèrent rien d’intéressant. Elles allèrent les reposer et en cherchèrent d’autres.
Lena fut surprise au détour d’un rayon par un jeune homme qu’elle bouscula. Il devait avoir à juste une ou deux années de plus qu’elle, ses yeux se posèrent sur lui et son regard la troubla, elle eut l’impression de connaître ce regard.
- Tiens, ça pourrait peut être t’aider, et il lui tendit une vielle enveloppe en cuire.
- Euh… merci, mais… mais comment sais tu ce que je cherche ?
- Je le sais, c’est tout… Mais tu dois savoir que ce que tu vas apprendre peut avoir une incidence importante sur ta vie, donc tu dois être bien sûre de vouloir connaître la vérité…
- Je…j’en suis sûre, lui répondit Lena d’une voix qu’elle essaya de faire paraître assurée, mais qui es-tu ? Elle chercha Jeanne du regard mais quand elle se retourna le jeune homme avait disparu. Jeanne arriva alors à l’autre bout du rayon, Lena était sans voix, les yeux rivés sur le livre que lui avait donné l’inconnu. Quand Jeanne lui demanda ce qu’il se passait elle ne répondit pas immédiatement.
- Lena, LENA !! Mais qu’est ce qu’il t’arrive ?!
Lena lui montra l’enveloppe, puis elle lui dit enfin :
- Je crois que nous trouverons ce que nous cherchons là-dedans …
- Comment peux-tu en être si sûre ? Où l’as-tu trouvé ?
- Eh bien, c’est assez étrange. Il y avait un jeune garçon et il m’a tendu cette enveloppe en me disant que ce que nous cherchions se trouvait dedans mais il m’a dit que je devais faire attention et que ça pouvait changer ma vie et pfiout, il a disparu…
- Lena, tu es sûre que ça va ? Tu dis qu’il y avait un garçon ici ? Et qu’il t’a donné une enveloppe ? Mais qu’est ce que c’est que cette histoire ?! Et puis comment un garçon pourrait savoir ce que nous cherchons et, hasard surnaturel, avoir sur lui ce qu’il nous faut ?
- Je ne comprends pas plus que toi Jeanne, mais je ne suis pas folle ! Tu dois me croire…
- Bien sur que je te crois ! Mais c’est juste que ça fait bizarre.
Elle regarda Lena et vit que celle-ci était toute abasourdie par ce qu’il venait de se passer.
- Ecoute, tu sais ce que l’on va faire ?
Lena posa ses deux grands yeux violines, légèrement perdus, sur Jeanne et fit non de la tête.
- Eh bien, on va aller chez toi pour prendre Théo et prévenir tes parents que tu vas encore rester chez moi cette nuit et nous irons ensuite dans notre cachette pour voir les secrets que recèle ce livre. Tu es d’accord ?
- Oui, c’est une bonne idée, allons-y.

Les parents de Lena n’émirent aucune objection et Théo fut très content de retrouver son amie. Ils partirent donc tous les trois et allèrent se réfugier ‘où tu sais’.
Comme la veille, les filles s’installèrent sur le tapis de mousse et Théo allongé un peu plus loin les surveillait du coin de l’œil. Cependant elles étaient beaucoup excitées et angoissées, sachant qu’elles allaient découvrir quelque chose de primordial. C’est donc avec une certaine appréhension qu’elles décachetèrent l’enveloppe pour commencer leur lecture.

« Ce texte n’est pas destiné à tout le monde, seul ceux qui veulent savoir y auront accès et par conséquent rares seront ceux qui liront ces lignes, malheureusement…
L’oubli…c’est sans doute la pire des choses et le plus grand pouvoir de nos ennemis.
Comment se préparer si personne ne sait que quelque chose s’est produit et se reproduira ?
Par quoi commencer ? Par le début, par la fin ? Difficile est la tâche qui m’a été confiée : transmettre cette histoire à ceux qui pourront s’élever au dessus du brouillard, leur expliquer ce qu’il s’est produit, alors qu’ils n’en ont pas la moindre idée…
Les Alraths, nos envahisseurs, que nous avons d’abord pris pour des simples esprits, étaient en fait les premiers pions posés par notre ennemi alors invisible. Leur tâche était de préparer sa venue en canalisant l’énergie des hommes, cela en rassemblant un maximum de fidèles.
Ils remplirent leur mission à la perfection, semant partout guerre et désolation. Une fois qu’ils auraient rassemblé suffisamment de force leur maître pourrait alors réintégrer notre monde et y régner puisque personne n’aurait pu s’opposer à lui.
Je crois que je dois expliquer qui est cet être…
Au début, notre monde était peuplé d’hommes et d’Ashkas qui vivaient en harmonie. Les Ashkas étaient des êtres détenteurs d’un pouvoir immense, équivalent à celui d’un dieu mais ils n’avaient pas l’ambition d’être adoré par les hommes. Tous les Ashkas n’étaient pas bons de même que tous les hommes ne l’étaient pas. Mais l’un d’eux, Drakor, voulu s’élever et dominer les autres. La lutte fut acharnée et nombreux furent les Ashkas et les hommes qui périrent mais Drakor fut vaincu. Les Ashkas qui avaient survécu scellèrent son pouvoir et l’envoyèrent dans les ténèbres d’où il n’était pas sensé revenir… Hélas il trouva finalement le moyen de reprendre sa place, certes cela lui prit du temps, plusieurs millénaires, mais il y parvint.
Mais notre ennemi, dans sa grandiose orchestration, avait néanmoins omis un détail : une vieille prophétie oublié par le temps, nous même l’avions oubliée.
Lorsque nous l’avons retrouvé l’espoir revint mais dans notre hâte de nous penser sauver nous n’avons pas prêté attention à l’intégralité de cette prophétie qui disait :
« Une femme viendra des étoiles et aura le pouvoir d’anéantir les êtres venus du néant, sa victoire sera un commencement, une nouvelle ère viendra et sa descendance en portera le poids. »
Nous avons pensé que cela voulait simplement dire que nous serions sauvés, mais je sais maintenant que le sens exact n’était pas celui-ci, mais plutôt que cette femme nous sauverait de la menace immédiate, elle détruirait les Ashrals et c’est ce qu’il s’est produit. La nouvelle ère dont il est fait mention n’est pas en réalité une ère de paix proprement dite et sa victoire n’est en fait que la première étape d’une guerre qui sera remporté par sa descendance.
Nous avons longtemps attendu notre sauveuse et certains ont fini par se dire qu’elle ne viendrait jamais. Mais elle arriva enfin ! Elle est venue nous trouver, les sorciers, dépositaires du savoir et meneur de la lutte, puis elle a libéré son pouvoir et les Ashrals furent détruits.
J’ai longuement parlé avec cette jeune femme, Kiara, elle ignorait tout de la provenance de son pouvoir. Je suppose qu’il lui a été ‘donné’ par les Ashkas, dès sa naissance, mais il a fallu attendre que son pouvoir grandisse et qu’elle en prenne conscience, qu’il lui soit ‘révéler’.
D’après ce qu’elle m’a dit elle ne savait pas qu’une telle puissance sommeillait en elle, puis elle a une vision et il a alors jailli.
Après qu’elle eut vaincu les Ashrals, une chose que nous n’avions pas prévue se produisit : tous ceux qui avaient été leurs fidèles ne revinrent pas à la raison.
Golrem, leur chef devait jouer un rôle dans le ‘plan de secours’ de Drakor. Ce dernier avait du prendre connaissance de la prophétie mais il ne commis pas notre erreur d’interprétation, il envoya donc Golrem et ses autres fidèles tuer Kiara, car Kiara morte, aucune descendance ne pourrait voir le jour.
La tâche devait être vite accomplie car il se trouve qu’elle était déjà enceinte, ce que nous
ignorions. Elle avait compris qu’elle et son enfant étaient menacés, contrairement à nous, elle avait compris le véritable sens de la prophétie, elle avait donc caché sa grossesse et était allée se réfugier dans un endroit ‘sûr’.
Malheureusement Golrem la retrouva et la tua mais ce qu’il ignore c’est que l’enfant fut sauvé. Nous n’avons pas essayé de le retrouver de peur de le mettre en danger.
Cependant, un jour viendra où le pouvoir transmit par les générations se réveillera. Quand ce jour viendra, un messager sera envoyé à l’élu afin de le guider.
Maintenant que je relie ces lignes, je me demande si j’ai été suffisamment clair…
Ce qui s’est passé a été en quelque sorte été effacé de la mémoire des habitants de notre monde, de la plus part en tout cas… Quelle tragédie !
Vous qui venez de lire ses lignes, votre vie en sera modifiée.
Je ne peux vous en dire plus, cette tâche n’est pas la mienne…
Tout ce que je peux vous dire c’est que rien n’est jamais perdu…
Auguste de la Batisdère »

Les filles restèrent silencieuses et se regardèrent, complètement abasourdies par ce qu’elle venaient de lire. Théo se releva et vint poser son museau sur l’épaule de Lena qui le caressa distraitement.

Waouh^^
Tu as beaucoup d'imagination....
Moi je pourrai pas inventer un truc comme ca....c'est tout simplement super....j'adore l'ambiance mystérieuse que tu donne à ton histoire....

Merci bcp Ticia !!
Mais tu te trompes, tu es capable d imaginer tout ca aussi et meme plus, il n y a qu a voir les fic que tu ecrits !

Je viens de lire les trois derniers chapitres, j'étais complètement passée à côté -__-


C'ETAIT GENIAL ! ! ! C'est vraiment une histoire prenante, et bien ficelée. Bref, j'ai adoré, et j'attends la suite avec impatience ^___^
(note : j'adore les prénoms <3)

Mici^^
lol les fics sur SM sont plus simples dans le sens ou l'univers est dèja préconstuit ^^

Merci Serena

c est vrai Ticia, l univers est préconstruit mais je trouve que ca augmente la difficulté. Il est vrai que tu n as pas à inventé un univers mais ca t impose des "règles". Je ne suis pas capable de faire ce genre de choses ^^

hop encore un peu (il va falloir que je me remette a ecrire sinon je ne pourrais plus en rajouter très longtps ;p )


« Mais qu’est ce que cela veut dire ? s’exclama enfin Lena, pourquoi ce jeune homme nous a-t-il donner cette enveloppe ? En quoi est ce que cela nous concerne ?!
Jeanne réfléchit un moment puis répondit :
- Peut-être que tu as un rapport avec cet ‘élu’ dont il parle…
- Pourquoi moi ? Ca pourrait très bien être toi.
- Lena, c’est à toi que ce garçon a donné l’enveloppe. Je suppose qu’il n’a pas fait ça au hasard. Mais j’avoue que je ne sais pas trop quoi en penser non plus…
Lena la regarda d’un air hagard, elle était complètement perdue. Comment pouvait elle avoir un lien avec toute cette histoire dont elle ignorait encore tout deux jours auparavant ?
- Jeanne, la seule solution pour savoir tout de cette histoire c’est de retrouver ce garçon !
- Lena ! C’est peut-être le messager dont il est question dans la lettre. Oh ! Je trouve cette histoire très excitante, nous qui voulions un peu d’aventure, en voila ! Tu as raison, il faut retrouver ce garçon.
Théo poussa un soupir et se coucha à coté de Lena.
- Tu ne l’avais jamais vu avant ?
- Non, jamais, je pense qu’il n’est pas d’ici.
- Décrit le moi, peut-être qu’il est déjà venu au magasin.
- Il devait avoir environ deux ans de plus que nous, assez grand, les cheveux clairs et…
- Et quoi ?
- Eh bien, son regard m’a troublé.
- Etait il donc si mignon que ça ? lui demanda Jeanne avec un air espiègle.
- Non, enfin si…elle rougit, mais ce n’est pas ça. Son regard m’a semblé familier, c’était étrange, je… Enfin bref ! Est ce que cela te dit quelque chose ?
- Hum…elle regarda Théo, un garçon suffisamment mignon pour troubler notre Lena ? Non je n’ai rien vu de tel ! Puis elle se mit à rire, Lena se détendit alors et rit de bon cœur avec son amie.






Chapitre 2


Lena et Jeanne étaient assises sur un banc dans le centre d’Aihline.
- Lena, je n’en peux plus, ça fait des heures que nous cherchons et nous n’avons pas l’ombre du plus petit indice ! C’est désespérant…
- Tu as raison ! Mais comment est-ce qu’un personne peut-elle laisser si peu de traces ! Et je dis ‘si peu’ juste pour ne pas dire aucune ! Nous avons fait tout le tour d’Aihline et personne ne l’a vu pas, pas même la bibliothécaire alors que nous savons qu’il y était !
- Peut-être que…hum…non rien, ce sont des bêtises.
- Non, dis moi Jeanne, au stade ou nous en sommes, même les bêtises nous aideraient…
- Eh bien, peut-être que…je ne sais pas comment dire…mais vu que ce que nous avons trouvé à un aspect quelque peu magique, peut-être que ce garçon est un magicien ou quelque chose de ce type, annonça timidement Jeanne.
- Ca ne parait pas si bête que cela tu sais, il faut envisager toutes les possibilités.
-Ne me cherche pas…
- Hein ! Jeanne ! Tu as entendu ?! s’écria Lena.
- Entendu quoi ? lui demanda Jeanne, interloquée par cette étrange question.
- Quelqu’un qui a dit « ne me cherche pas », tu n as pas entendu ? lui demanda Lena qui commençait à paniquer.
- Je n ai rien entendu…
- Ne me cherche pas, je viendrais à toi en temps voulu, quand tu en auras besoin et ton amie ne peut pas m’entendre car un lien particulier nous unis, toi seule peux m’entendre.Ne t’inquiète pas Lena, tout ira bien, je veille sur toi…
- Mais euh…qui êtes vous ? Et comment faites vous pour me parler ainsi ?
- Ne me vouvoie pas s’il te plait, lui répondit son interlocuteur avec une pointe d’amusement dans la voix, et quand à la façon dont je te parle, eh bien je ne saurais te l’expliquer, comme je te l’ai dit, un lien particulier nous unit et c’est ce qui nous permet de dialoguer ainsi.
- Est-ce que je pourrais vous euh… t’appeler ou te parler à volonté ?
- Je l’ignore, mais je ne pense pas. Tu devras apprendre à fermer ton esprit pour que personne d’autre que moi ne puisse l’atteindre. Mais tu apprendras tout cela en temps voulu, ne mettons pas la charrue avant les bœufs. A bientôt Lena…
- Attendez…attends…tu n’es plus là ?
Lena ne reçu aucune réponse, elle se tourna vers Jeanne qui la regardait, se demandant ce qu’il venait de se produire.
- Lena ! Mais réponds moi enfin !
- Excuse moi. Tu n’as donc rien entendu ?
- Mais voyons, entendu quoi ?
- Viens, on passe chez moi pour prendre Théo et on va « où tu sais ». D’accord ?
- D’accord, lui répondit Jeanne qui ne put effacer de sa voix l’inquiétude qui l’étreignait.
Lena ne reçu aucune réponse, elle se tourna vers Jeanne qui la regardait, se demandant ce qu’il venait de se produire.
- Lena ! Mais réponds moi enfin !
- Excuse moi. Tu n’as donc rien entendu ?
- Mais voyons, entendu quoi ?
- Viens, on passe chez moi pour prendre Théo et on va « où tu sais ». D’accord ?
- D’accord, lui répondit Jeanne qui ne put effacer de sa voix l’inquiétude qui l’étreignait.

Elles marchèrent d’un pas rapide jusque chez Lena que Théo attendait sur le perron.
-Ah ! Tu m’attendais ?
Théo se frotta contre ses jambes et ronronna allègrement.
Elle prévint ses parents qu’elle partait en « excursion » avec Jeanne et Théo et la petite troupe se dirigea à bonne allure vers le refuge des jeunes filles.
Une fois qu’elles furent installées, Théo paresseusement allongé à côté d’elles, Jeanne qui bouillait d’impatience s’écria :
- Alors !! Vas-tu me raconter ce qu’il s’est passé ?!
- Eh bien, tout d’abord promets moi de ne pas me prendre pour une folle.
- Que je ne te prenne pas pour une folle ? Mais Lena pourquoi ?
- Tout à l’heure…quelqu’un m’a parlé.
- Quelqu’un t’a parlé ? Mais je n’ai rien entendu et surtout je n’ai vu personne, lui répondit Jeanne, de plus en plus inquiète.
- C’est là que c’est bizarre…il m’a parlé dans ma tête.
- Dans ta tête, mais c’est… mais Jeanne n’acheva pas sa phrase, sachant très bien que son amie était seine d’esprit et qu’elle ne lui inventerait pas de pareilles plaisanteries.
- Oui je sais, c’est incroyable.
- Et que t’a dit cette voix ?
- Elle m’a d’abord dit de ne pas la chercher, ensuite elle, enfin c’était une voix d’homme, donc il m’a dit que moi seule pouvait l’entendre car nous étions lié et qu’il viendrait à moi en temps voulu.
- Hum…cela ne nous avance guère. Nous savons au moins qu’il est inutile de le chercher.
Mais, au fait, est-ce celui que nous cherchions qui t’a parlé ?
Lena fut très reconnaissante à son amie de la croire ainsi, elle lui sourit.
- Je ne pourrais l’affirmer, mais je pense que c’était lui. Il avait cette même douceur dans la voix.
Théo releva la tête et observa un moment Lena, il se rapprocha et se coucha à nouveau.
- Que faut-il faire alors ? questionna Jeanne.
- Je dois bien dire que je l’ignore, je n’ai vraiment aucune idée de la signification de tout cela et ce que nous avons à voir dans cette histoire. Tu crois à cette histoire d’élu ? Et que ce garçon pourrait être le messager ?
Jeanne, bien que perplexe acquiesça et à leur surprise à toutes les deux, Théo se redressa et grogna son assentiment.