La Protectrice d'Excalibur

Je ne sais pas encore. Les grandes lignes sont écrites, il me reste à étoffer le tout.

Je vais déjeuner et peut-être qu'après je la mettrais en ligne^^

Moi je suis a mon job et enfait la def de l ecran est pas bonne et je n arrive donc pas a lire la fin des phrases alors je le ferais en rentrant chez moi c soir (a ben non je suis pa la ce week end !! zut !!) ms je suis sure que c super, je te fais confience !!

Episode 4 : Initiation


Merlin avait conduit Menlie au cœur de la forêt d’Avalon. Là, il s’était assis sur un rocher.
- Assieds toi en face de moi princesse, et laisse moi te montrer la force de la forêt.
Menlie avait obéi, et Merlin avait commencé à prononcer une sorte d’incantation, dans une langue que la princesse ne comprenait pas. Quand Merlin eut fini, il montra du doigt un arbre.
- Regarde là-bas…
Au début, il ne se passa rien. Mais bientôt, l’arbre se mit à remuer, et à bouger ses longues lianes. Alors des dizaines de petites lumières vertes s’étaient envolées.
- Voici les gardiens de la forêt, expliqua Merlin.
- Les fées et les anges…murmura Menlie.
- Ils seront toujours là pour te guider, où que tu sois. Ils sont venus de Brocéliande, car les hommes les ont chassés avec leurs machines. Sais-tu quels arbres nous entourent ?
- Non…
- Ce sont tous des chênes, les plus anciens et les plus majestueux des arbres, et aussi les plus puissants. Fais appel à eux dans les moments difficiles.
Il se tut un moment, pendant que Menlie assimilait tout ça.
- Maintenant, reprit-il, tu vas devoir prier la terre pour qu’elle te donne sa force. Pour cela, je vais te laisser seule ici. Tu reviendras me voir quand tu y seras parvenue, et nous continuerons ton initiation.

- Je suis restée deux jours au milieu de la forêt, dit Menlie à Galaad. Au début, je ne savais pas quoi faire. J’ai marché, je me suis assise, puis j’ai remarché. Je me suis même allongée ! Et puis, quelque chose est venu à moi, et j’ai compris.

Alors que Menlie était assise, elle entendit un bruit, comme une brindille sur laquelle on marche, juste devant elle. Elle essaya de percer la brume qui l’entourait, mais elle ne vit pas qui approchait.
- Merlin ? demanda-t-elle. C’est vous ?
Mais personne ne lui répondit. Alors elle se leva, et avança prudemment. Elle ne vit d’abord que deux yeux brillants. Puis une tête se dessina dans la brume, et enfin un corps. Menlie n’en crut pas ses yeux :
- Pâris ! ! !
L’animal avança un peu, et s’inclina. Mais avant que Menlie ait pu l’approcher, la petite louve disparut, comme si la terre l’avait absorbée. La princesse tomba à genoux, et serra les poings.
- Pourquoi…
Puis elle comprit.
- Tout est né de la terre, et tout doit revenir à la terre, murmura-t-elle.
Guenièvre lui avait un jour dit cela.
- Tout est né de la terre, et tout doit revenir à la terre, recommença Menlie plus fort. La terre nous nourrit, et nous offre ses faveurs. Remercions-la comme il se doit car c’est par elle que les pouvoirs naissent.
Menlie se releva, et alla chercher des glands dans un chêne. Elle se rassit, et les disposa autour d’elle, en cercle.
- Remercions-la comme il se doit car c’est par elle que les pouvoirs naissent, reprit-elle. La terre est notre mère, elle veille sur nous. Elle donne plus qu’elle ne reçoit, c’est pour cela qu’aujourd’hui, je fais offrande à notre mère.
Les glands autour d’elle disparurent comme Pâris précédemment.
- Le pouvoir du Pendragon a été donné par la terre. Le Pendragon est né de la terre, et il est retourné à la terre. Donne moi sa force, terre nourricière, pour qu’à nouveau le bien triomphe du mal.
Il y eut un petit éclair, puis tout redevint normal. Menlie se leva, et retourna à la grotte.

- Tu as donc trouvé le pouvoir du Pendragon ? demanda Galaad tout excité.
- Je le croyais, mais mon initiation était loin d’être finie.

Merlin n’était pas dans la grotte. Mais sur la table, il y avait une clé, avec un petit mot :
« Voici la clé du pouvoir, cherche le, et ouvre le coffre qui te libérera. »
Menlie prit la clé, et s’assit. Que pouvait bien être ce coffre ? Cette fois, ce fut un souvenir de Lancelot qui lui vint en mémoire.

- Un jour, ma petite princesse, lui avait-il dit, tu découvriras les sentiments qui peuvent t’amener à faire le bien ou le mal. Ne cherche pas à te cacher, fais toujours ce qu’il te semble juste. Le pouvoir des chevaliers résident dans les sentiments qu’ils éprouvent, et la façon qu’ils ont de les gérer.
- Comment les gèrent-ils ? avait demandé la petite Menlie.
- Imagine un grand coffre, où il y aurait tous les sentiments que peut éprouver quelqu’un. Parfois, les gens ne savent pas comment faire, et ils ouvrent trop ou pas assez leur coffre. Les chevaliers savent comment l’ouvrir.

Menlie soupira. Tout ceci était bien beau, mais Lancelot ne lui avait pas dit comment il s’y prenait pour ouvrir son « coffre ». La princesse réfléchit quelques minutes, puis son esprit vagabonda. Elle pensa à Galaad, qui devait s’inquiéter pour elle. Ce frère qui était peut-être aussi son oncle… Et puis elle pensa à Arthur, et à son dernier combat. Pourquoi le Pendragon n’avait-il pas réussi à combattre ce Mordred ? Ensuite, elle revit sa mère. Sa mère, qui aimait aussi Lancelot...
- Mais oui ! C’est ça ! s’exclama-t-elle.
C’était la raison pour laquelle Arthur avait perdu. Toute sa vie, il avait combattu pour sa reine. Et il savait pour elle et Lancelot, et c’était pour cela que Menlie n’avait passé que très peu de temps avec lui. Trahi, il avait laissé Excalibur à Mordred.
- Non, c’est impossible…dit Menlie en secouant la tête. Mon imagination travaille trop.
Et pourtant… C’était tentant de penser que pour se venger de Guenièvre, Arthur n’aurait pas protégé Excalibur, et que ce faisant, il s’en prenait à la petite fille qui n’était peut-être pas la sienne.
Menlie éclata de rire. Vraiment, elle racontait n’importe quoi ! La brume d’Avalon commençait à lui monter à la tête.

- Je suis restée cinq jours à me demander ce qu’était ce coffre, soupira Menlie. Je n’ai pas revu Merlin, jusqu’au moment où enfin, j’ai tout saisi. Ce coffre, c’était mon cœur, et tous les sentiments qui y étaient enfermés. Mon amour pour mes parents et pour Lancelot, mon amitié pour toi et les chevaliers, et aussi la haine. La haine contre celui qui a brisé ma vie, ce demi-frère maudit.
Galaad vit Menlie se raidir à ce simple souvenir. Jamais encore il n’avait vu une pareille colère dans les yeux de la princesse.
- Je l’ai compris en regardant toutes ces images sur les murs, ces scènes où je n’étais pas…continua-t-elle. Je voyais Arthur se battre pour une cause, au côté de ceux qu’ils aimaient : Guenièvre, et Lancelot. J’ai pensé à l’amour qui les avait unis, et aussi à l’amère déception d’Arthur quand il a appris que ma mère en aimait un autre.
Galaad, qui savait cela, ne dit rien.
- Et après, demanda-t-il, comment as-tu fait pour ouvrir ce « coffre » ?
Menlie ne répondit pas tout de suite. Elle semblait perdue dans ses pensées, puis elle rougit, et répondit :
- Je ne peux pas te le dire… Mais au moment où enfin j’ai ouvert mon cœur, les pouvoirs du Pendragon sont définitivement entrés en moi. Et j’ai passé les trois derniers jours à m’entraîner pour réussir à maîtriser complètement ce pouvoir. Viens, je vais te montrer.
Elle prit son arc, et lui indiqua un arbre, au loin.
- Tu vois, là-bas, l’arbre dont on se sert pour tirer à l’arc ?
- Ne me dis pas que tu vas essayer de le viser, répondit Galaad en riant. C’est hors de portée, même pour nous les chevaliers.
- Regarde.
Menlie encocha une flèche et banda son arc. Elle ferma les yeux quelques secondes.
- Pouvoir du Pendragon…murmura-t-elle.
Elle tira. Galaad suivit des yeux la flèche, qui, contre toute attente, alla se planter directement dans la cible.
- Ca alors…dit Galaad, bouche bée.
Menlie sourit.
- Et ce n’est pas tout…

Chouette...Nous avons un futur ecrivain sur le forum !!!^^

Merci Ticia^^

C'est sincere...Tu es très douée

Mais euh... Arrêtez z'allez me faire rougir... Oooops, trop tard^^

Merci beaucoup pour vos compliments !

Episode 5 : Les boucliers-Cadeau de Thibaut

- Félicitations princesse !
Menlie et Galaad se retournèrent, et virent Thibaut et les autres chevaliers arriver vers eux.
- Et ben ! dit Olivier. Quel tir !
- Je n’avais jamais vu ça encore ! renchérit Lilian. C’est étonnant !
- Surtout venant de toi ! ajouta Yoann. Enfin, je veux dire… venant d’une fille…
Il rougit, tandis que les autres riaient.
- C’est vrai que tu nous as surpris, dit Thibaut.
Thibaut s’approcha d’elle, et lui enleva une mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux.
- Tu as changé Menlie…dit-il.
La princesse ne le contredit pas. Oui, elle avait changé. Elle voyait d’un autre œil sa mission, et la haine rongeait son cœur. Pourtant, en plongeant dans les grands yeux gris de Thibaut, elle sentit son esprit s’apaiser.
- Menlie ! Enfin !
Morganne courut vers eux, et serra la princesse dans ses bras.
- Je savais que tu réussirais…murmura-t-elle. Tu es bien plus forte que tout cela.
- Tout cela quoi ? demanda Galaad qui avait entendu.
- Rien qui te concerne, jeune homme ! répondit Morganne rapidement.
Mais tous purent voir une lueur de peur dans ses yeux, et une lueur de colère dans ceux de Menlie.
- Bien, reprit-elle. Allez dans la grande salle, quelque chose vous y attend. C’est un grand jour, pour vous tous…
Suivant Morganne, les chevaliers et la princesse se dirigèrent vers le palais. Ils entrèrent dans la grande salle, et…
- Magnifique ! s’exclamèrent-ils ensemble.
En face d’eux, posés sur une table contre le mur, se trouvaient six boucliers.
- Bien, dit Morganne. Voilà vos blasons. Je vais vous appeler un par un, pour vous donner la signification de vos boucliers.

- Galaad ! Tu seras le chevalier de l’aigle !

Le blasonnement de ton écu est d’argent pour ton innocence, croix de gueules pour ton courage, et aigle d’argent pour ta vaillance.

- Lilian ! Tu seras le chevalier du cheval !
Le blasonnement de ton écu est d’azur pour ta royauté, pile d’argent pour ta pureté et cheval d’azur pour ta dignité.

- Matthias ! Tu seras le chevalier du cygne !
Le blasonnement de ton écu est d’or pour ta constance et cygne de gueules pour ton courage.

- Olivier ! Tu seras le chevalier de la rose !
Le blasonnement de ton écu est de gueules pour ton intrépidité, canton senestre d’argent pour ta pureté, et rose d’argent pour ta finesse.

- Yoann ! Tu seras le chevalier du serpent !
Le blasonnement de ton écu est de sable pour ta science, canton dextre de gueules pour ton courage et couleuvre ondoyante de gueules.

- Thibaut ! Tu seras le chevalier du lion !
Le blasonnement de ton écu est d’or pour ton prestige, et tête de lion de gueules pour ton courage et ta fierté.


Chacun des chevaliers prit son bouclier avec respect.
- Vous avez tous sur votre écu l’image du Graal, pour que vous vous souveniez du but sacré de votre devoir.
Morganne se tourna ensuite vers Menlie.
- Quant à toi, petite princesse, dit-elle, voici ton propre blason.
Elle tendit à Menlie un bouclier, plus petit que ceux des chevaliers.

- Menlie, tu seras la demoiselle au loup !

Le blasonnement de ton écu est d’argent pour ton innocence et ta pureté, écartelé de gueules pour ta vaillance, loup de gueules pour ton courage, et enfin, Excalibur, pour te souvenir de ta mission.

- Portez ce bouclier avec respect, et soyez dignes de votre animal, ou de votre végétal !
Morganne sortit de la pièce, pendant que les chevaliers et Menlie parlaient de leur bouclier.
- Je me demande pourquoi je suis associé à une rose…dit Olivier.
- Peut-être pour les épines, répondit Lilian en riant.
Les autres rirent aussi.
- En tout cas, reprit Lilian, tu n’as pas un animal vraiment sympathique Yoann.
- A moi, répondit celui-ci, il me va très bien.
Lilian haussa les épaules.
- Je suis content d’être le chevalier de l’aigle, dit Galaad. Mon frère en possédait un, et c’est moi qui m’en occupais.
Pendant que les autres parlaient, Thibaut s’était rapproché de Menlie.
- Il faut que je te montre quelque chose, lui dit-il. Suis-moi.
Et ils sortirent de la salle, et aussi du palais. Il la conduisit près de la forêt, dans une petite cabane, dont ils se servaient pour entreposer les armes.
- Regarde, dit Thibaut en montrant une couverture.
Menlie s’approcha, et resta sans voix, et sans bouger.
- Je l’ai trouvé pendant que tu étais dans la forêt. Comme Galaad m’a raconté ce qui s’était passé avec l’autre, je me suis dit que ça te ferait plaisir. Menlie ?
Menlie n’osait pas détourner les yeux du petit être qu’elle voyait. Elle tremblait, tandis que des souvenirs remontaient à la surface, des souvenirs heureux, mais douloureux. Puis elle regarda Thibaut, les yeux remplis de larmes. Le chevalier, ému lui aussi de voir à quel point son geste avait touché la princesse, la prit dans ses bras.
- Merci Thibaut…murmura enfin Menlie.
Elle s’écarta de lui, et alla s’agenouiller sur la couverture.
- Viens ici petite chose…
La « chose » approcha d’elle, tout doucement d’abord, puis, comme si elle comprit qu’elle pouvait avoir confiance, rejoignit la main tendue de la princesse. Celle-ci la prit dans ses bras.
- Voilà, tu es en sécurité maintenant, dit-elle. Petite Pâris numéro 2…
Menlie se releva, et emmena avec elle la petite louve au palais. Elle et Thibaut ne parlaient pas, tant les choses avaient changé entre eux.

Le jour commençait à diminuer, et la brume enveloppait même les alentours du palais. Il était temps pour tout le monde d’aller se coucher.
- Bonne nuit Thibaut, dit Menlie en arrivant devant sa chambre.
- Bonne nuit, demoiselle au loup ! répondit Thibaut en souriant.


Le lendemain, Morganne les attendait dans la grande salle.
- Bien, maintenant que vous êtes tous prêts, dit-elle, les choses sérieuses vont commencer. Votre mission débute véritablement.
Elle étala une grande carte sur la table.
- Nous ignorons toujours où est l’épée. Mais nous savons où commencer les recherches.
Elle pointa un doigt sur un pays.
- Et ce sera notre ancienne terre. Demain, dès l’aube, vous partirez pour l’Angleterre !

Voilà enfin l'épisode 5 ! ! !

J'ai mis des notions d'héraldique (science des blasons) pour faire plus médiéval^^

Si vous comprenez pas qqch, dites-moi^^

"De gueules" = rouge
"Azur" = bleu
"Sable" = noir


Voilou^^

Chouette y a de l'amour dans l'air ^^

Mici

je viens enfin de tout lire, je n ai pas trouvé le tps avant !!
ben moi je dis BRAVO, c vraiment bien !!! meme très bien, je suis conquise !!

Merci Lennali


Ca me fait plaisir

A quand la suite?

Oula ! Je la mettrais dès que j'aurais retrouvé l'accès à mon autre ordi, vu qu'elle est pas sur celui-là^^

Ok...vite! tes fans t'attendent ^^

Episode 6 = Voyage en Angleterre




Le lendemain, bien avant que le soleil ne se lève sur Avalon, les chevaliers et la princesse se levèrent. Les bagages étaient déjà préparés, et un bon petit déjeuner les attendaient dans la salle à manger.
Galaad bailla :
- Bon sang, je suis épuisé, dit-il.
- Sans avoir rien fait encore ? remarqua Yohan. Tu verras une fois arrivés là-bas.
- Comment le sais-tu ? demanda Thibaut.
Yohan haussa les épaules, mais ne répondit pas.
- Et toi Menlie ? continua Galaad. Comment vas-tu cette nuit ?
- Ca va.
Ils ne purent rien tirer de plus d’elle jusqu’au départ. En fait, depuis la veille, elle s’était enfermée dans un mutisme tel que les seuls mots qu’elle avait prononcés avaient été pour sa petite louve.
- Tu crois que tu devrais l’emmener ? demanda Olivier en montrant Pâris.
Menlie se contenta de hocher la tête.
- Tu as tout ce qu’il faut ? demanda également Galaad.
Menlie hocha de nouveau la tête. Les chevaliers finirent par abandonner.

Morganne les conduisit dans la forêt pour rejoindre le port d’Avalon, où il prendrait un bateau pour l’Angleterre. Ils avaient avec eux leurs bagages, mais aussi leurs chevaux, et leurs armes. Morganne avait tout planifié : une fois arrivés au port de Falmouth, quelqu’un les attendrait pour les conduire dans une petite ferme campagnarde, où ils ne dérangeraient personne. Là, ils prendraient contact avec un dénommé Alan, qui leur indiquerait la route à suivre.

Tout se passa effectivement comme prévu. La ferme était assez grande pour tous, et relativement confortable. Menlie retrouva la parole alors qu’ils s’entraînaient avec les chevaux.
- Je me demande combien de temps nous allons attendre cet Alan… dit-elle.
- Tu as hâte de parcourir tes terres ? demanda Yohan.
Galaad lui donna un coup de coude, mais Menlie n’avait pas bronché.
- J’ai surtout hâte de retrouver Mordred, répondit-elle.
Puis elle partit au galop avec son cheval.
- Pourquoi tu as fait ça ? demanda Yohan à Galaad.
- Allons, répondit Galaad en fronçant les sourcils, comme si tu ne savais pas que Menlie n’aimait pas qu’on lui rappelle son ancienne vie.
Yohan sourit, mais ne dit rien. Thibaut, qui les avait écoutés, secoua la tête.
- Tu es bien digne de ton animal Yohan, dit-il en le regardant dans les yeux.
Yohan accusa le coup, mais comme il craignait Thibaut, il n’osa pas répondre.

Le lendemain, comme en réponse à l’attente de la princesse, un homme vint se présenter à la ferme. Ce fut Thibaut et Galaad qui se chargèrent de vérifier qui il était. Après tout, on ne sait jamais.
- Je m’appelle Alan, je viens d’arriver de Londres.
- Et que venez-vous faire ici ? demanda Galaad.
- Je dois amener une jeune archéologue près de Chester, là où mon équipe a découvert des fragments de parchemin.
Bien, cet homme ne connaissait pas la véritable identité de la princesse et de ses chevaliers, et il savait où les conduire.
- Dernière question, dit Galaad. Qui vous a contacté ?
Cette fois, l’homme réfléchit un instant en se grattant la tête.
- Eh bien…commença-t-il. Vous allez peut-être me prendre pour un dingue, mais personne ne m’a contacté.
Thibaut et Galaad échangèrent un regard.
- En fait, continuait Alan, nous avons découvert des vieux parchemins, mais sans réussir à en percer le secret. Une des mes équipières s’est réveillée un matin en disant que seule une certaine jeune femme parviendrait à les déchiffrer. Elle a fait des recherches, et finalement, elle est entrée en contact avec le propriétaire de cette ferme.
- Et que lui a dit le propriétaire ?
- Qu’une archéologue faisait des recherches pour retrouver une relique ancienne, et qu’elle était versée dans les langues anciennes et disparues.
Thibaut hocha la tête.
- Alors, demanda Alan, où pourrais-je trouver cette jeune femme ?
- Ici, répondit une voix derrière Thibaut et Galaad.
Menlie approcha d’eux. Elle était vêtue de sa tenue d’équitation, et ses longs cheveux blonds étaient attachés en une longue tresse. Pourtant, Alan ne put décrocher son regard d’elle tandis qu’elle avançait vers lui. Et il n’était pas le seul…
- Je suis Viviane Lake, enchantée de vous rencontrer, dit Menlie en tendant sa main.
- Alan, répondit celui-ci en serrant la main de la princesse.
- Je pense que vous aimeriez vous rafraîchir après la route que vous avez faite, reprit Menlie en lui indiquant la maison.
Ils rentrèrent tous les trois.


Plus tard, alors qu’ils étaient seuls, Menlie et ses chevaliers parlèrent du nouvel arrivant.
- Pourquoi t’es-tu fait passée pour une autre ? demanda Galaad.
- As-tu déjà rencontré beaucoup de Menlie Pendragon ? dit Menlie en souriant. De plus, nous ne savons pas si Mordred est au courant de mon réveil, et il serait inapproprié de le lui faire savoir.
- Excellent raisonnement, dit Thibaut. Mais à mon avis, il sait déjà qu’on le cherche.
- Pourquoi ? demanda Matthias.
Mais l’arrivée d’Alan dans la salle empêcha Thibaut de répondre.
- Bien, dit Alan, je pense qu’il faut qu’on voie notre itinéraire.

Ils avaient prévu de longer les côtes de Cornouailles jusqu’à Exeter, puis de traverser le pays jusqu’à Londres. Alan avait une voiture, mais il ne pouvait pas emmener tout le monde. Il fut décidé que Menlie irait avec lui accompagnée de Thibaut, Galaad et Yohan. Les autres restèrent à la ferme, et les rejoindraient plus tard. Le propriétaire de la maison leur avait dit qu’un bus passait le lendemain pour Londres.

La route se déroula sans incidents notables. Menlie, assise à l’avant, se contentait de regarder le paysage défiler sous ses yeux.
- Comme ça a changé, pensa-t-elle.
Il ne restait presque rien des grandes plaines qu’elle connaissait, les châteaux avaient presque tous disparus. A leur place, s’élevaient des grands immeubles, des poteaux électriques, et des routes de béton.
Galaad aussi remarquait les changements. Se rappeler les terres d’autrefois lui faisait mal au cœur, et il imaginait sans peine ce que devait ressentir Menlie, elle qui aurait dû régner sur l’Angleterre.

Ils voyagèrent ainsi pendant plusieurs jours. Menlie et Galaad souffraient du trajet en voiture, eux qui n’étaient pas habitués à ça. Mais ils tinrent bon, et quand enfin ils virent le panneau annonçant l’arrivée à Londres, personne ne remarqua leur soupir de soulagement.
Alan les conduisit dans un grand immeuble.
- Voilà notre quartier général, là où sont gardés les parchemins.
Ils entrèrent à sa suite. Menlie n’avait jamais vu de pièces aussi immenses, même dans le château d’Arthur.

Deux femmes arrivèrent à leur rencontre.
- Bonjour, dit la première. Je m’appelle Katharina.
Elle serra la main de Menlie et des chevaliers, qui se présentèrent à leur tour.
La deuxième femme s’avança. Elle était blonde, elle avait les yeux bleus, et elle semblait très jeune.
- Enchantée, dit-elle. Je crois que nous sommes partis pour travailler ensemble… Je suis Minako Aino.

Ah...Minako!!!
Qu'est ce que tu nous reserves???
Une petite Sailor V en action lol ?

Ah ah ! C'est la surprise^^

Episode 7-Partie 1 : Sailor Excalibur VS Sailor V


Minako et Katharina emmenèrent Menlie dans ses appartements, tandis qu’Alan montrait le leur à Thibaut, Galaad et Yohan. Une fois seuls, les chevaliers parlèrent :
- Vous avez vu comment cette Minako a regardé Menlie ? dit Galaad.
- Oui, répondit Yohan. Comme si elle essayait de lire dans ses pensées…
- Il semblerait qu’elle ne croit pas à notre identité, ajouta Thibaut. Mais enfin, laissons la princesse déchiffrer les parchemins, et d’ici là, évitons les gaffes.
- Et protégeons Menlie, dit Galaad, c’est le plus important.
- Tu crois qu’il pourrait arriver quelque chose ici ? demanda Yohan.
- On n’est jamais trop prudent…

Du côté de Menlie, tout ne se passait pas comme prévu. Minako avait en effet décidé de rester le plus possible auprès d’elle, et elle lui posait des tas de questions.
- D’où venez-vous exactement ?
- Du sud de l’Angleterre.
- De quelle ville ?
- Je ne pense pas que vous connaissiez, c’est très petit, et éloigné de tout.
- Je connais bien l’Angleterre…
Les questions de Minako commençaient à l’ennuyer. Bientôt, elle ne pourrait plus tourner autour du pot.
Heureusement, à ce moment-là, quelqu’un frappa à la porte. C’était Galaad.
- Tiens, tu avais oublié tes médicaments, dit-il à Menlie en faisant un léger signe de la tête.
- Ah, oui ! répondit Menlie. Merci beaucoup.
- Tu devrais les prendre tout de suite, comme ça tu pourras dormir tranquillement.
- C’est ce que je vais faire.
Puis Menlie se tourna vers Minako.
- J’ai des problèmes d’insomnie, et je dois prendre des médicaments pour pouvoir me reposer.
- Très bien, je comprends, dit Minako. Je vais donc vous laisser. Demain, nous irons voir les parchemins.
Une fois qu’elle fut sortie de la pièce, Menlie soupira.
- Merci d’être intervenu ! Je crois qu’elle ne m’aurait pas lâchée ! dit Menlie en riant.
- Tes chevaliers sont là pour ça princesse, répondit Galaad en souriant. Nous nous faisions du souci pour toi, alors j’ai décidé de prendre des nouvelles.
- Tu as bien fait.
Ils parlèrent quelques minutes, puis Galaad prit congé. Menlie se coucha, et s’endormit rapidement d’un sommeil cauchemardeux, où sa mère l’appelait à l’aide…

Le lendemain, tous les chevaliers étaient réunis. Après les présentations, Katharina emmena Menlie voir les parchemins. Elles traversèrent tout l’immeuble, pour arriver à un ascenseur. Il y avait une affiche « EN PANNE » accrochée à la porte, mais Katharina appuya quand même sur le bouton. Un grand écran apparut alors, et la femme entra un code. La porte de l’ascenseur s’ouvrit, et elles pénétrèrent à l’intérieur.
Menlie eut l’impression de descendre plusieurs mètres au-dessous du sol, et elle n’avait pas tort. Quand elles sortirent de l’ascenseur, elles étaient au début d’un long tunnel sombre et humide.
- Suivez-moi, dit Katharina en s’engageant dans le couloir.
Menlie obéit. Elles parcoururent plusieurs mètres, et enfin, elles arrivèrent à une porte. Katharina l’ouvrit, et elles se retrouvèrent dans une immense salle, bien éclairée, totalement différente du couloir où elles étaient auparavant.

Il y avait dans cette salle plusieurs vitrines en verre, où étaient entreposés les fameux parchemins. Katharina lui donna une clé, et également une sorte d’émetteur.
- Il y a dans l’armoire du fond du papier et des stylos, ainsi que divers ouvrages qui pourraient vous aider, dit-elle. Je vous laisse ici, et dès que vous voudrez remonter, vous n’aurez qu’à appuyer sur le bouton de l’émetteur. La clé vous servira à ouvrir les vitrines.
- Très bien, je vous remercie, répondit Menlie.
Elle attendit que Katharina parte pour s’approcher des parchemins.
- Enfin, quelque chose de concret…murmura-t-elle. A nous deux Mordred.

Pendant que Menlie travaillait sur les parchemins, les chevaliers avaient été invités par Alan à visiter la ville.
- Je préfère rester ici, dit Thibaut.
- Moi aussi, acquiesça Galaad. Mais allez-y vous.
Dans le même temps, il leur fit ce signe de tête qui leur était familier. En effet, ce pourrait être suspect si tous les chevaliers restaient là. Mieux valait que eux seuls restent, au cas où Menlie aurait besoin d’aide.

Menlie resta plusieurs jours sous l’immeuble, Katharina se chargeant de lui apporter à manger. Une fois seulement, Minako rendit visite à la princesse pour savoir comment avançaient les recherches.
- Elles avancent, avait répondu Menlie.
Mais Minako n’avait rien pu savoir d’autre. En partant cependant, elle lui dit :
- Vous croyez peut-être que je vous pose toutes ces questions par simple curiosité. Mais ce n’est pas cela. Je sais que vous êtes différentes, tout comme je le suis moi-même.
Menlie avait alors relevé la tête, et lui avait souri.
- Peut-être…
Et Minako était partie.
Les parchemins étaient inscrits dans une langue ancienne, mais Morganne avait veillé à l'éducation de la princesse. La traduction était aisée, mais pas les enigmes.
Les chevaliers avaient visité Londres, bien que la plupart y soient déjà venus. Mais il fallait bien tuer le temps.

Enfin, Katharina entendit l’émetteur sonner, et elle alla chercher Menlie. Celle-ci avait des cernes, et semblait exténuée.
- Je vous raconterais tout, dit-elle aux chevaliers, dès que j’aurais dormi et que j’aurais pris une douche.
Ce qu’elle fit, et ils durent attendre jusqu’au lendemain pour avoir des nouvelles.

- Nous devons nous rendre à Birmingham, dit Menlie en entrant dans la salle où se trouvaient les chevaliers.
- Pourquoi ? demandèrent-ils en chœur.
- Les parchemins indiquent « qu’une clé y est cachée, et qu’une vérité sera révélée. » Nous devons nous rendre dans une petite abbaye.
- Quand partons-nous ? demanda Minako, que personne n’avait vu entrée en compagnie d’Alan et Katharina.
- Il n’est pas nécessaire que vous nous accompagniez, dit Menlie.
- Si je peux me permettre, avança Alan, je suis né à Birmingham. Je pourrais vous guider.
Lilian se leva.
- Moi aussi j’y suis né, je peux le faire.
- Mais vous aurez besoin de nous, dit Katharina. Si vous n’êtes pas les seuls sur les traces de cet objet, vous aurez sûrement des ennuis.
- Nous savons nous défendre, répondit Menlie.
Galaad avança vers elle, et lui dit quelques mots à l’oreille. Menlie soupira.
- Très bien, dit-elle. Nous irons tous.
- Je vais préparer les bagages, dit Alan en sortant.
Menlie regarda Minako. Celle-ci souriait, et ses yeux pétillaient de joie.
- Pourquoi pas après tout, pensa la princesse.

Grâce aux conseils d’Alan et de Lilian, ils arrivèrent sans peine à l’abbaye. Ils y pénétrèrent, et Menlie sut qu’elle était déjà venue ici. Tout lui était familier.
- Men.. Je veux dire, Viviane, appela Galaad. Viens voir.
Menlie approcha, et regarda ce que lui montrait Galaad.
- Ca alors…murmura-t-elle.
- Elle est belle, n’est ce pas ? demanda un prêtre qui venait vers eux. C’est une très ancienne gravure, qui représente le roi Arthur et ses chevaliers.
Menlie hocha la tête. Elle se souvenait : l’abbaye avait été construite grâce à un don d’Arthur, et pour le remercier, l’évêque avait fait faire une gravure du roi.
- Vous êtes en vacances ici ? demanda le prêtre.
- Non, répondit Menlie. Nous faisons des recherches.
- Ah… Vous aussi, murmura le prêtre.
- Comment ça, vous aussi ? demanda Galaad. D’autres sont venus ?
- Oui, un homme. Il m’a demandé où était la clé.
Menlie et Galaad se regardèrent, éberlués. Puis la princesse s’adressa au prêtre.
- L’homme était-il grand et mince, avec les cheveux blancs ?
Le prêtre hocha la tête.
- Très bien, reprit Menlie, je ne vais pas vous mentir. Pouvons-nous allez quelque part où nous pourrions parler ?
Le prêtre lui indiqua de le suivre, ce que Galaad et elle firent. Elle fit un signe à Thibaut pour ne pas qu’il s’inquiète.

Ils arrivèrent dans une petite salle. Le prêtre les fit asseoir, et Menlie entreprit de lui raconter son histoire, depuis sa naissance, et jusqu’à ce jour, et de lui révéler aussi qui était Mordred.
- C’est pourquoi je dois absolument récupérer Excalibur, finit-elle.
- Hum…dit le prêtre en réfléchissant. J’ai tout de suite vu que vous étiez différente, dans cette façon que vous aviez de regarder la gravure. C’est pourquoi je vais vous aider.
Il se leva.
- Vous êtes au bon endroit, c’est moi qui possède la clé.
Il alla jusqu’à un meuble, qu’il ouvrit. Il enleva une à une toutes les étagères, et défit le panneau du fond. Il sortit alors un paquet, recouvert d’une fine couverture.
- Voici la clé, dit-il. Celui qui la possède peut voir la vérité.
Il tendit le paquet à Menlie, qui l’ouvrit.
- Incroyable ! s’exclama-t-elle. La pierre de Faal ! ! !
Elle se retourna vers Galaad.
- C’est dans cette pierre qu’était emprisonnée Excalibur, lui expliqua-t-elle.
Galaad ouvrit des yeux ronds.
- Mais comment s’est-elle retrouvée ici ? demanda-t-il.
- Eh bien, répondit le prêtre, elle a été donnée par la reine Guenièvre au fondateur de cette abbaye. Gardez la précieusement.
Menlie le remercia, et Galaad mit la pierre dans son sac.
Avant de partir, le prêtre leur dit :
- Une dernière chose : la dernière fois que ce Mordred est venu, il était accompagné d’une jeune femme, qui vous ressemblait beaucoup.

Ils sortirent de la pièce. Thibaut les rejoignit, mais avant qu’il n’ait pu dire quoi que soit, cinq hommes pénétrèrent dans l’église, tous vêtus de noir, et portant la marque de…
- Mordred ! ! ! s’exclamèrent en même temps
- Notre maître veut ce que vous possédez, dit un des hommes.
- Eh bien dîtes à votre maître qu’il n’a qu’à venir le chercher, répondit Menlie.
Les hommes se préparèrent à combattre, mais Menlie les interrompit.
- Je pense que nous ne sommes pas au bon endroit pour se battre… Même Mordred a dû vous enseigner qu’on ne combattait pas dans les lieux sacrés.
Les hommes acquiescèrent, mais de mauvais cœur. Menlie les suivit à l’extérieur.
- Que les autres restent à l’intérieur de l’abbaye, murmura-t-elle à Olivier en passant près de lui.

- Bien, dit Menlie, maintenant que nous sommes sur un terrain neutre, combattons !

« Pouvoir du Pendragon, transforme-moi ! »

C’était la première fois que Menlie se transformait. Elle se sentit investi d’une force nouvelle.
- Née par le pouvoir du Pendragon, je dois retrouver l’épée sacrée. Je suis Sailor Excalibur !

Les hommes, face à elles, ne semblaient pas avoir prévu cela.
L’un d’eux avança vers elle.

« Chêne de Brocéliande ! »

Des lianes sortirent de nulle part, et maîtrisèrent un des hommes.

« Rayon de lune ! »

Un autre homme s’effondra. Sailor Excalibur se retourna pour voir qui avait lancé cette attaque. Elle vit alors une jeune fille blonde, sur le toit de l’église.
- Protégée par le pouvoir de la Lune, je suis Sailor V !

Désolée, cette première partie est un peu longue^^ Mais la deuxième le sera moins !

Et je ne suis pas vraiment sûre de ma dernière phrase : "protégée par le pouvoir de la Lune, je suis Sailor V". C'est ça qu'elle dit ?

Moi ca me va très bien^^
Mais pour l'ataque c'est rayon de lune...c'est pas au pluriel (du moins dans le manga) ^^

Ah ok, merci !


Faut me dire tout ce qui va pas, parce que je connais pas du tout Sailor V^^

Mais vous verrez, ça ira mieux quand Sailor Excalibur rencontrera les autres Sailors; là je connais tout^^