La Protectrice d'Excalibur

Alors ! ! ! Et après tu me dis qu'il faut que je me dépêche d'écrire la suite, mais t'avais même pas lu les derniers ! ! !

Franchement ^^

Episode 7-Partie 2 : Sailor Excalibur VS Sailor V




- Je n’ai pas besoin de toi ! lança Sailor Excalibur à Sailor V. C’est mon combat !
- Peut-être, répliqua Sailor V, mais je suis moi aussi une guerrière, et c’est ma mission de me battre. Attention ! ! !
Sailor Excalibur évita de justesse un poignard lancé dans sa direction.
- Quand vous aurez terminé, on pourra peut-être en finir ! dit l’un des hommes. Mordred attend avec impatience qu’on lui ramène la tête de sa sœur !
Sailor Excalibur serra les dents de rage.

- Brume d’Avalon !

Un épais brouillard enveloppa les trois hommes restant. Sailor Excalibur en profita pour prendre son arc. Les deux flèches qu’elle tira atteignirent leur but. Elle entendit Sailor V derrière elle :

- Flèche de lune !

Un bruit sourd fit comprendre à Sailor Excalibur que le dernier homme était tombé. Elle leva et baissa les bras plusieurs fois, et la brume disparut. Quand tout redevint net, elle était de nouveau Menlie, mais il n’y avait pas de trace de Sailor V, ni des hommes de Mordred. La princesse haussa les épaules, et rentra dans l’église.
- Alors ? demanda Galaad.
- C’est réglé, répondit Menlie.
- Et tu as appris où était Mordred ?
- Pas eu le temps.
Galaad ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt.
- Ce sera pour une autre fois, pensa-t-il.
Le regard de Menlie fit le tour de l’Eglise.
- Où est Minako ?
- Je suis là.
Minako, sortie de nulle part, s’avança vers Menlie. Elles se dévisagèrent longuement, puis Minako sourit.
- Je crois qu’il est temps de rentrer, dit-elle.
Menlie acquiesça.

Une fois dans l’immeuble, et seuls, Menlie raconta aux chevaliers ce qui s’étaient passés.
- Et tu as une idée sur qui pourrait être cette Sailor V ? demanda Lilian.
- Je crois savoir qui elle est, répondit Menlie, mais je n’ai pas de preuve.
- Et en qui concerne Mordred ? demanda Thibaut.
- Je pense que nous allons devoir prendre la route jusqu’à Leeds, dit Menlie en regardant par la fenêtre.
- Pourquoi Leeds ? demandèrent les chevaliers.
- Ma mère me racontait souvent que dans le château de Leeds régnait un dangereux sorcier qui voulait l’épée de mon père…
- Et tu crois que c’est là-bas que se cache Mordred…comprit Galaad. Bien sûr ! Mon frère aussi m’avait interdit d’aller dans cette région.
- Il ne reste plus qu’à espérer qu’il y est encore, dit Yohan. Après toutes ces années…
Menlie hocha la tête. Il fallait tenter le coup.

Le lendemain, Minako, Katharina et Alan durent partir régler des « affaires urgentes ».
- Nous devons vérifier quelque chose, leur dit Minako. Mais je pense que nous serons vite rentrés.
- Nous allons partir dans la matinée, avait répondu Menlie. Peut-être ne serez-vous pas encore rentrés.
- Dans ce cas, au revoir, et peut-être à bientôt, dit Alan.
Ils partirent en voiture, laissant Menlie et les chevaliers préparer leurs affaires de voyage.
- Nous irons d’abord jusqu’à Oxford pour prendre des chevaux, dit Lilian. Ce sont de vieux amis de la famille, et je pense qu’il n’y aura pas d’inconvénients.
Menlie acquiesça. Remonter à cheval leur ferait du bien.
- Que vas-tu faire de la pierre ? demanda Galaad.
- Je vais la cacher grâce à un sortilège que m’a appris Morganne, répondit Menlie. Comme ça, personne ne pourra la toucher.
Elle alla dans sa chambre, seule. Elle s’assit en tailleur sur le sol, la pierre de Faal devant elle.

« Oh pouvoir de la Terre
Toi qui ordonnes le monde
Fais que cette pierre disparaisse
Et que seules mes pensées puissent la faire revenir. »

La pierre disparut, et Menlie regagna la chambre des chevaliers.


La matinée était déjà avancée quand ils se mirent en route.
- Attendez !
Ils se retournèrent, et virent Minako, seule. Elle semblait blessée, et sentait le brûler.
- Que vous est-il arrivés ? demanda Menlie.
Minako sourit, mais elle avait des larmes dans les yeux.
- Disons que mon rôle de guerrière s’arrête ici.
Les yeux de Menlie s’agrandir.
- C’était donc bien vous, à l’église…
- Oui, c’est moi Sailor V, ou du moins, c’était…
Minako baissa la tête.
- Mais où sont Katharina et Alan ? demanda Galaad.
- Ils sont encore là-bas, devant l’immeuble en flammes…répondit Minako tristement. Ils se consolent l’un l’autre…
- Ils vous croient morte, c’est ça ?
Minako hocha la tête.
- Mais pourquoi n’êtes vous pas retournée auprès d’eux ?
- Ils ont l’air bien mieux sans moi…
Minako se retourna pour regarder derrière elle.
- Il ne faut pas que je m’éternise ici, dit-elle. Je pars pour le Japon, je crois qu’une autre mission m’appelle là-bas. Et vous, où allez-vous ?
- Nous partons pour Leeds, répondit Menlie.
Minako ferma les yeux.
- Je pense que nous ne reverrons plus…murmura-t-elle. Mais ce fut un honneur pour moi de combattre à vos côtés.
- Pour moi aussi.
- Tenez, peut-être que ça vous sera utile.
Minako tendit un stylo à Menlie.
- Vous pouvez changer d’apparence grâce à lui, lui expliqua-t-elle.
- Je vous remercie, dit Menlie. Bonne chance pour la suite.
- Merci…
Puis elle partit, sans se retourner vers ce qui avait été sa maison durant tant d’années. Menlie et les chevaliers partirent eux aussi, dans la direction opposée…


Le chemin se passa comme prévu jusqu’à Leeds. Les chevaux étaient rapides, et ne demandaient que peu de repos. En moins de trois jours, ils arrivèrent devant le château interdit.
- Et ben, siffla Lilian. C’est gai.
En effet, le château avait une apparence délabrée et sale, mais qui sait ce qui cachait à l’intérieur ?
Galaad avança vers le portail. A peine l’avait-il touché qu’une bonne dizaine d’hommes cagoulés apparurent.
- Protégez la princesse ! ! ! cria Thibaut.
Les chevaliers se mirent en cercle autour de Menlie, et sortirent leurs épées. Mais plus ils repoussaient les gardes, et plus ils en arrivaient. La princesse sentait ses chevaliers faiblirent, mais elle sentait également leur force en elle. C’est alors qu’elle se transforma :

« Pouvoir de la Table Ronde, transforme-moi ! »

Sa broche avait changé. Elle portait maintenant les couleurs de ses chevaliers.

- Ecartez-vous, dit-elle aux autres, qui obéirent.

« Attaque des chevaliers ! »

Des milliers de petites épées jaillirent de ses mains et frappèrent les gardes. Il n’y en avait plus un seul debout.

- Bravo ! dit Galaad en tapant dans le dos de Sailor Excalibur.
Au moment où il disait cela, une épaisse brume les enveloppa.
- C’est toi qui fais ça Menlie ? demanda Thibaut.
- Non, répondit-elle.
Le brouillard devint si épais qu’ils ne pouvaient ni se voir, ni s’entendre.
Au bout de quelques minutes, la brume disparut.
- Je me demande bien ce que c’était, dit Galaad.
- Attendez une minute, dit Thibaut. Où est Menlie ?



Prochain épisode : Le dilemme des chevaliers-A la recherche de Menlie

Et bien voilà, chose promise, chose dûe ! J'avais dit que je mettrais la suite mercredi maxi, et la voilà (hein Ange...) !

Bravo ^^

Merci beaucoup tous les deux

J'espère faire la suite bientôt, mais bon, les devoirs commencent à pleuvoir^^

Des rimes ? Quelles rimes ? G même pas fait attention^^


Et puis je préfère faire mes devoirs...Je n'ai pas envie de faire une 3e première année de fac^^

Episode 8 : Le dilemme des chevaliers - A la recherche de Menlie


Les chevaliers restèrent devant le portail du château de longues minutes. Thibaut s’approcha, et voulut toucher la grosse poignée en fer. Il fut projeté en arrière, et atterrit sur le sol quelques mètres plus loin.
- Le château est protégé…murmura Galaad.
- On ne peut plus entrer, renchérit Lilian.
Thibaut se releva, furieux.
- Il faut pourtant qu’on y entre ! tonna-t-il. Menlie est à l’intérieur !
Il prit son épée, et la lança contre le portail. L’épée prit le même chemin que lui : elle rebondit contre le portail, et se planta dans un arbre à quelques centimètres de la tête de Thibaut.
- Tu ferais mieux de te calmer, dit Yohan.
- Me calmer ! ! !
Galaad mit la main sur l’épaule de Thibaut pour le calmer.
- Ca ne sert à rien…dit-il.
Thibaut respira un grand coup, et alla s’asseoir.
- Alors, que proposez-vous ?dit-il rageusement.
- Je suggère qu’on rentre, dit Yohan.
- Tu veux abandonner Menlie ici ? demanda Matthias.
- On ne peut rien faire pour elle, répondit le chevalier au serpent. Rentrons nous reposer, et demain, nous aurons les idées plus claires.
- Ce serait sage, en effet, acquiesça Galaad. Mais je refuse de laisser notre princesse.
- Et bien vas-y alors ! répondit Yohan. Essaie d’entrer !
C’est alors que Thibaut se leva. Sans un mot, il approcha du portail, et regarda fixement le château. Pendant de longues minutes, il resta là, sans rien dire. Puis il serra les poings, et murmura :
- Je te promets que je viendrai te chercher !
Il tourna les talons, et s’adressa aux autres chevaliers :
- Nous rentrons.
Galaad le regarda, et vit que ses yeux avaient pris la teinte de l’orage. Cela ne signifiait qu’une chose : le chevalier au lion souffrait, mais sa colère était plus grande encore que son chagrin. Rien ni personne ne l’empêcherait de libérer sa princesse.


Ils rentrèrent, abattus et fatigués. Ils avaient pris possession d’une petite ferme abandonnée, assez vaste, et propre. Thibaut alla droit dans sa chambre, sans un mot pour les autres. Galaad le suivit peu de temps après. Un par un, les chevaliers allèrent se coucher, laissant leur esprit au repos pour la nuit. Tous, sauf Yohan…

Ils furent surpris en plein milieu de la nuit par un grand cri. Personne n’avait dormi, tant ils étaient préoccupés, aussi tous se levèrent d’un bond.
Thibaut vit le lit de Galaad vide.
- Galaad ! appela-t-il en sortant de la chambre.
Les chevaliers se retrouvèrent dans la salle commune.
- Mais qu’est-ce que tu fais ?
Galaad releva la tête.
- Je vous ai réveillés ? dit-il.
- Tu crois ? répondit Yohan en se frottant les yeux.
- C’est quoi ? demanda Lilian en montrant les feuilles que tenait Galaad.
- Ca, dit celui-ci en souriant, ce sont les parchemins que nous a donnés Minako. Et Menlie n’avait pas fini de les traduire.
Il se leva, et s’étira.
- Comme je n’arrivais pas à dormir, continua-t-il, j’ai décidé de le faire à sa place.
- Et qu’as-tu trouvé ?
- Je connais l’emplacement du pendentif de Guenièvre ! ! !
Tous se regardèrent, sans comprendre.
- Vous dormiez pendant nos leçons ou quoi ? dit Thibaut. Le pendentif de Guenièvre, le Talisman du Lac ! Ce ne vous dit rien ?
Les autres hochèrent la tête pour dire non.
- Pffffffff, soupira Galaad. Enfin bref, pour faire court, sans le pendentif, Excalibur ne fournit pas sa puissance maximum. Celui qui détient le Talisman peut contrôler l’épée !
- Mais Mordred a Excalibur…dit Olivier.
- Oui, répondit Thibaut, mais elle n’est pas sous son contrôle. N’importe qui peut l’avoir, mais sans le pendentif, elle n’est qu’une épée.
Les autres commencèrent à comprendre.
- Et bien, il ne nous reste plus qu’à aller chercher ce pendentif ! dit Yohan.
- Bien sûr, répondit Galaad, mais une fois que nous aurons récupéré Menlie. C’est à elle que revient le pendentif de sa mère.
- Mais si nous l’avons déjà, dit Yohan, elle n’aura pas à aller le chercher.
- Le Talisman a un grand pouvoir, rappela Thibaut. Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir le contrôler.
- Je ne dis pas qu’il faut le contrôler, je dis simplement qu’on devrait aller le chercher pour le garder en sécurité.
- En sécurité ? s’exclama Thibaut. Mais si l’un de nous s’emparait du Talisman pour lui-même, il serait presque invincible.
- Et alors ? Ce serait même tant mieux, dit Yohan. Au moins, nous aurions une chance d’entrer dans le château.
- Tu es en train de dire que tu pourrais prendre le pendentif pour toi ? dit Lilian en ouvrant des grands yeux.
- Bien sûr ! Ce serait un avantage considérable !
- Misérable serpent ! ! ! hurla Thibaut. Tu oserais trahir Menlie !
- Ce ne serait pas la trahir que de la sauver, répondit Yohan sans relever l’insulte. Mais tu es trop aveuglé par tes sentiments pour voir la vérité en face.
Thibaut se calma sur le coup.
- Mes…
- Allons, ne fais pas l’innocent, rétorqua Yohan. Tout le monde le sait. Cette façon de la regarder quand elle combat, tes yeux qui brillent quand tu lui parles. Jusqu’à ce loup que tu lui as offert.
Galaad s’interposa.
- Ca suffit Yohan.
- C’est vrai, le coupa Thibaut, je l’aime.
Les chevaliers le regardèrent, étonnés de l’entendre se livrer.
- Oui, j’aime Menlie du plus profond de mon cœur, et du plus profond de mon âme. C’est justement parce que je l’aime que je suis prêt à donner ma vie plutôt que de la trahir.
- Nous le savons, chevalier au lion, dit une voix caverneuse derrière eux. Et tu n’auras pas à trahir la princesse.
Les chevaliers se retournèrent. Merlin s’avançait vers eux, suivi de Morganne. Et derrière eux trottait Pâris, la louve de Menlie.
- L’heure est grave, chevaliers, dit-elle. Menlie a besoin de vous unis, pas divisés par de vaines querelles.

Les chevaliers n’eurent pas à expliquer ce qui s’était passés, car Merlin et Morganne savaient tout.
- C’est pour cela que nous sommes ici, expliqua Merlin. Vous aurez besoin d’une nouvelle alliée : la magie. Vous allez retourner au château de Mordred avec Morganne. Elle vous aidera à trouver le moyen d’entrer. Mais pour l’instant, je dois m’entretenir avec Galaad.
Il fit signe au chevalier de le suivre dans une autre pièce. Une fois seuls, Merlin regarda Galaad droit dans les yeux.
- J’irai droit au but : je sais que tu penses avoir découvert où était le pendentif de Guenièvre.
- Je pense ?
- Oui, car c’est un leurre.
- Oh…
- Ecoute bien ce que je vais te dire à présent : tu as l’âme pure, et dénuée de tout mal. Toi seul est capable de contrôler le pendentif de Guenièvre sans le pervertir.
- Mais vous venez de me dire que le pendentif n’était pas…
- Tu as réussi à déchiffrer ce que même Menlie n’a pas su faire, le coupa Merlin. C’est pourquoi tu es digne de garder le Talisman jusqu’à ce que la princesse puisse s’en servir. Regarde :
Merlin traça un cercle imaginaire devant lui, tout en psalmodiant :
« Oh, Dame du Lac, permets à l’âme pure d’être le gardien de ton secret. »
Galaad n’en crut pas ses yeux : devant lui flottait le pendentif de Guenièvre.
- Prends le, dit Merlin.
Galaad obéit.
- Surtout, ne dis à personne que tu possèdes le Talisman, expliqua Merlin, car tu te mettrais en danger.
- Je vous le promets, répondit Galaad en cachant le pendentif dans sa veste.
- Bien, allons rejoindre les autres.

Alors que le soleil était à son zénith, les chevaliers et Morganne partirent pour le château de Mordred. La prêtresse expérimenta elle-même les protections de l’entrée.
- Intéressant…murmura-t-elle. Il s’est servi de tout ce que je lui ai appris…Maudit sois-tu Mordred !
Elle se tourna vers les chevaliers.
- Aimez-vous votre princesse ? demanda-t-elle.
Sans oser regarder Thibaut, tous dirent oui.
- Etes-vous prêts à tout pour la sauver ?
A nouveau, tous acquiescèrent.
- Très bien, il y a un moyen de percer les défenses de ce château, dit Morganne. Souvenez-vous du jour où vous avez reçu vos boucliers, souvenez-vous de vos animaux.
Elle les laissa réfléchir un moment, puis elle dit :
- Vous allez concentrer vos attaques sur le portail, pendant que moi j’enverrais un signal dans le château.
- Pour quoi faire ? demanda Thibaut.
Morganne répondit par un clin d’œil.
- A trois ! Un… Deux… TROIS !

« Attaque du Cheval ! »
« Attaque du Cygne ! »
« Attaque de la Rose ! »
« Attaque du Serpent ! »
« Attaque de l’Aigle ! »
« Attaque du Lion ! »

Chaque animaux et végétal invoqués se matérialisèrent pour frapper le portail. Morganne leva alors les mains vers le château.
- Maintenant ! cria-t-elle.

Il y eut une petite explosion, puis beaucoup de fumée. Quand enfin elle se dissipa, le château avait disparu.
- Qu’est-ce que ça veut dire ? murmura Galaad.
Ils entendirent une sorte d’aboiement.
- Pâris ! dit Thibaut.
Ils coururent vers l’endroit où ils avaient entendus la louve.
- Menlie, murmura Thibaut.
La princesse était étendue sur le sol, inconsciente, sa louve près d’elle. Thibaut s’agenouilla.
- Est-ce qu’elle est … ? commença Lilian.
- Non, répondit Thibaut en soulevant Menlie dans ses bras. Elle est juste blessée.
- Maman…murmura la princesse sans se réveiller.
Les chevaliers se regardèrent, étonnés.
- Allons, dit Morganne, ramenons la à la ferme.


Prochain épisode : Le château de Mordred - Le secret de Menlie

Euh, et bien, c'est-à-dire...

Je vais voir...

Episode 9 : Le château de Mordred - Le secret de Menlie
Partie 1


Les chevaliers retournèrent à la ferme, où Morganne commença à s’occuper de Menlie. Les jours passaient, mais la princesse ne se réveillait toujours pas. Chacun leur tour, Morganne, Galaad et Thibaut la veillaient, la peur les tenant au ventre.
Trois jours après leur retour du château, Merlin les rejoignit, et demanda à voir Menlie. Il n’autorisa que Morganne à le suivre dans la chambre où dormait la princesse.
- Hum, dit-il après avoir examiné la princesse. Elle s’est battue, si on en croit les marques qu’elle a sur le corps.
Menlie avait en effet de profondes entailles dans les bras et le cou, et ses jambes étaient couvertes de bleus.
- Mais ce n’est pas pour cela qu’elle est inconsciente, continua-t-il en se tournant vers Morganne. Elle a reçu un choc profond, et il n’y a que dans son subconscient qu’elle peut le gérer.
Morganne hocha la tête.
- Je crois savoir ce qui a provoqué ce choc, dit-elle. J’ai trouvé ça sur elle.
Elle tendit une enveloppe, jaunie par le temps, à Merlin. Celui-ci regarda ce qu’il y avait d’écrit : « A ma fille ».
- Mais…s’exclama-t-il. C’est l’écriture de Guenièvre ! ! !
Morganne acquiesça.
- J’ignore comment cette lettre a pu entrer en sa possession, dit-elle. Mais elle ne semble pas l’avoir lue.
- Attaque des Chevaliers…murmura Menlie derrière eux.
Merlin et Morganne s’approchèrent, mais la princesse n’était pas réveillée.
- Ce n’est pas moi qui fais ça…continua Menlie.
Morganne mit la main à sa bouche.
- Ce sont les dernières paroles qu’elle a prononcées avant qu’elle ne disparaisse ! dit-elle.
- Qu’est-ce que je fais ici ? Où sont mes chevaliers ?
- Je crois qu’elle revit ce qui s’est passé dans le château…dit Merlin.

Menlie avançait le long d’un couloir sombre. Elle n’était plus transformée. Sans ses chevaliers, la transformation de la Table Ronde ne durait pas.
La princesse était furieuse. Mordred avait réussi à la prendre au piège. Mais au moins, elle allait enfin le rencontrer.
Elle vit une porte, sur sa gauche. Elle hésita entre continuer sa route et entrer dans la salle. Mais quand elle voulut repartir, il y avait un écran invisible qui l’empêchait d’aller plus loin. Elle devait passer cette porte.
Tout d’abord, elle ne vit rien, tant la lumière était aveuglante. Puis elle distingua une forme humaine. Un homme.
- Mordred ! ! !
Mais ce n’était pas Mordred. Menlie n’en crut pas ses yeux…
- Lancelot ! ! !
C’était bien lui. Il sourit, et avança vers elle pour la prendre dans ses bras.
- Tu m’as manqué, petite princesse.
- Toi aussi, dit Menlie, des larmes plein les yeux.
Puis elle se ressaisit.
- Que fais-tu ici ? Comment se fait-il que tu sois encore en vie ? Mordred va…
- Chut…la coupa Lancelot. Tu n’as rien à craindre ici…
- Mais c’est lui qui m’a amené ici !
- Tu te trompes, répondit Lancelot. C’est moi qui t’ai fait venir. Je savais que tu étais réveillée, mais j’ai eu peur de ta réaction si j’apparaissais dans ta nouvelle vie.
Menlie ouvrit grand les yeux. Lancelot la prit de nouveau dans ses bras, comme pour la bercer.
- Je suis si heureux de te retrouver… Maintenant, raconte moi ce qui t’es arrivé depuis ton réveil.
La princesse hocha la tête, et commença à raconter. Mais plus les minutes passaient, plus son cœur s’alourdissait d’un pressentiment. Et elle eut la confirmation de ce qu’elle redoutait.
- Et cette pierre de Faal, demanda Lancelot innocemment, où est-elle à présent ?
- Cachée…
- Tu peux me le dire à moi, dit Lancelot en riant.
- Non, je ne peux pas. .répondit Menlie en s’éloignant de lui.
Mais avant qu’elle n’ait pu aller bien loin, Lancelot la saisit par le bras.
- Où crois-tu donc aller comme ça ?
Ce n’était plus le Lancelot que connaissait Menlie. Il était froid, comme sans vie propre. Ses yeux ne brillaient pas, et son sourire était figé.
- Tu n’es pas Lancelot ! ! ! cria Menlie en se défaisant de son étreinte.
- Oh, mais si ! C’est une renaissance, mais c’est bien moi !
Il sortit un poignard de sa veste, et en frappa Menlie au visage. Mais elle eut le temps de mettre son bras devant elle.
- Pouvoir du Pendragon, transforme moi !
Mais rien ne se passa.
- HA ! HA ! HA ! Tes pouvoirs n’ont aucun effet ici !
Lancelot avançait vers elle, le poignard levé. Il la frappa, encore et encore. Menlie ne pouvait rien faire d’autre que se protéger. Elle avait les bras entaillés, et perdait beaucoup de sang. Elle allait s’effondrer, quand une voix lui murmura à l’oreille. Aussitôt, elle se sentit pleine de force, et le sang arrêta de couler. D’un coup de pied, elle fit lâcher le poignard à Lancelot, et s’en empara. Mais elle hésita.
- Lancelot…Je t’en prie, réveille toi, supplia-t-elle.
- Mais je suis réveillé ! Je vais t’écraser, petit insecte !
Il se jeta sur elle, mais Menlie leva le bras. Lancelot s’empala sur le poignard.
- Je suis désolée, murmura-t-elle, alors que le corps de Lancelot disparaissait.
Elle sortit de la salle, les larmes coulant sur ses joues. Elle venait de tuer celui qui avait toujours été comme son père. Même si ce n’était pas vraiment lui, elle venait de le tuer…
Elle avança alors le long du couloir, complètement brisée. Quelques mètres plus loin, une autre porte, et toujours cet écran invisible, qui l’empêchait de passer.
- Pitié…murmura-t-elle, les yeux brûlants d’avoir pleuré.
Elle ouvrit la porte, et se retrouva nez à nez avec…
- Papa !
Mais cette fois encore, ce n’était pas vraiment Arthur. Il la roua de coups, la frappant avec une lance de bois. Comment pouvait-elle se battre contre son propre père ?
- Eh bien, ma fille ! Je pensais que tu serais un meilleur adversaire que cela !
C’était inhumain. Mordred la faisait souffrir pour mieux la détruire.
- Mordred…pensa Menlie. C’est de sa faute !
Elle retrouva alors le courage de se battre. Elle avait une mission, et elle irait jusqu’au bout. Ses chevaliers s’étaient battus pour elle. Elle leur devait bien ça.
Elle saisit la lance alors qu’elle s’abattait de nouveau sur elle. Elle terrassa le soi-disant Arthur, et sortit de la salle.
Si Mordred pensait la battre, c’était raté.
Elle parcourut les mètres qui la séparaient de la dernière salle presque en courant. Elle ouvrit la porte à la volée, sachant qui était derrière. Mais ce qu’elle vit lui coupa le souffle.
- Maman…
Guenièvre était bien là, mais elle était vivante, et bien vivante. Ses yeux se chargèrent de larmes quand elle vit Menlie. Elle était maigre, plus maigre que dans le souvenir de Menlie, et la tristesse émanait d’elle.
- Je ne t’attendais plus, dit une voix dans l’ombre. Ta mère a toujours cru en toi, mais je dois avouer que j’ai douté !
- Mordred...

Je crois que je commence à m'y perdre un peu lol^^
mais autrement c'est toujours aussi bien...

Merci !


Mais pourquoi tu t'y perds ?

Ben...Quand Merlin et Morganne s'approchent d'elle...elle est allongée par terre sur le sol...et ils l'entendent parler???
C'est la que je décroche un peu...

Ah... En fait, Menlie est sur un lit, et Merlin et Morganne sont à côté d'elle. Menlie parle dans son sommeil en fait.

Je vais expliquer ça mieux dans la fic...

Ah ok je comprends mieux maintenant
Merci

Mais de rien

Episode 9 : Le château de Mordred - Le secret de Menlie
Partie 2


- Mordred…
Mordred se leva de son trône, et s’avança vers Guenièvre.
- Si tu allais nous chercher à boire, ma reine ? dit-il en l’embrassant sur la joue.
Guenièvre hocha la tête, et sortit. Menlie n’en croyait pas ses yeux. Sa mère…et Mordred ? ? ?
- Tu es finalement parvenue jusqu’ici, dit Mordred en souriant.
- Mon but était de te trouver, et c’est fait, répondit rageusement Menlie.
- Chère princesse, ton devoir n’a rien à voir là-dedans. C’est moi qui t’ai laissé me trouver.
Menlie sourit ironiquement.
- Tu ne me crois pas ? demanda Mordred violemment. C’est pourtant moi qui ai mis les parchemins à ta disposition ! Moi qui t’ai aidé à trouver l’église !
- Vraiment ? Et dans ce cas, pourquoi ne pas avoir récupérer la pierre de Faal ? répondit Menlie. Tu as toi aussi le sang d’un roi dans les veines, bien que tu n’en sois pas digne.
Mordred sourit à son tour.
- Moi aussi ? Tu te trompes... Tu n'as pas de sang de roi dans les veines, seulement le sang d'une reine.
- Que veux-tu dire ? demanda Menlie anxieusement.
- Oh, ma pauvre petite...répondit Mordred en secouant la tête. Tu croyais donc être la fille du Pendragon ?
Menlie ne répondit pas. Alors la rumeur était donc vraie... Arthur n'était pas son père, c'était...
- Mais je dois avouer que tu dis vrai… reprit Mordred, j'aurais pu récupérer la pierre sans toi. Mais ta mère a insisté pour que je te laisse ta chance.
Menlie serra les poings.
- Que fait ma mère ici ? Est-ce que c’est encore une de tes maudites créatures que j’ai dû affronter ?
- Pas du tout, répondit Mordred en riant. Les hommes que tu as combattus n’étaient que des pantins. Guenièvre est bien vivante…
- C’est impossible ! Elle est morte il y a des centaines d’années !
Mordred éclata de rire.
- Ma chère mère ne t’a rien dit alors ? Guenièvre est comme elle, elle fait partie du peuple d’Avalon.
Menlie ne comprenait pas.
- Elle est immortelle, expliqua Mordred.
- Immortelle…
C’est alors que Guenièvre entra dans la pièce, portant un plateau avec des coupes et une cruche. Elle servit un verre à Mordred, puis elle tendit l’autre à Menlie, qui ne le prit pas.
- Alors, comme ça, tu es immortelle ? dit-elle avec mépris.
Guenièvre la regarda tristement.
- Oui, répondit-elle.
- Et tu aimé passé ces années auprès du pire ennemi du Pendragon pendant que moi je dormais, et pendant que je me préparais à combattre ?
Guenièvre ne répondit pas, mais baissa la tête.
- Allons, Menlie ! Ne parle pas sur ce ton à ta mère ! dit Mordred.
Il leva son bras, et envoya Menlie contre le mur.
- Contrairement à toi, continua-t-il, mes pouvoirs fonctionnent ici.
Alors que Menlie se relevait, il la projeta contre le plafond, et elle s’écrasa sur le sol. Mais à chaque coup porté, Menlie se relevait, encore, et toujours.
- Sois raisonnable, princesse, disait Mordred, dis moi où est la pierre !
Mais jamais Menlie ne cédait.
- Plutôt mourir que de te le dire !
- Si tu y tiens !
Mordred se prépara à lancer une attaque puissante, mais au moment où il frappait, Guenièvre s’interposa, et reçut tout le choc. Elle s’effondra aux pieds de Menlie, qui s’agenouilla près d’elle.
- Pardonne moi, ma fille, ma seule raison de vivre… murmura Guenièvre en donnant une lettre à Menlie.
La princesse ne savait pas quoi répondre. Sa mère venait de lui sauver la vie.
- Ecoute moi bien, dit la reine. Tes chevaliers t’attendent dehors, sois à l’écoute de leur appel. Je t’aime…
Puis la reine ferma les yeux, pour ne plus jamais les ouvrir…

Menlie resta quelques instants à genoux, priant pour l’âme de sa mère.
- Non, je ne voulais pas lui faire du mal, se lamentait Mordred.
La princesse se releva, et fixa son frère dans les yeux.
- Tu as tué le Pendragon pour avoir Excalibur ! cria Menlie. Et maintenant, tu as tué ma mère ! ! !
- Tout est de ta faute ! répondit Mordred. Si ma mère ne m’avait pas abandonné quand elle a su que mon père était son propre frère, je n’aurais pas cherché à me venger !
Menlie ne comprit pas sur le coup ce qu’impliquait les paroles de Mordred.
- Tu es mauvais Mordred, rien n’aurait pu changer ta nature. Nous ne sommes pas pareils...
Mordred rit.
- Peut-être bien... Mais je dois boucler la boucle, en anéantissant la dernière protectrice d'Excalibur ! Maudite bâtarde ! Tu ne mérites pas le nom de Pendragon !
C’est alors que Menlie les sentit.

" Attaque de l'Aigle !
Attaque du Cheval !
Attaque du Cygne !
Attaque de la Rose !
Attaque du Serpent !
Attaque du Lion ! "


- Mes chevaliers…murmura-t-elle.

Puis elle ferma les yeux, et cria :

« Attaque des chevaliers ! »


Menlie ouvrit les yeux.
- Morganne ? Merlin ?

*tu vas attendre longtemps alors...*

Mais qui a dit ça ? Voyons !



Ben comme je suis bien partie, je pense que j'écrirai la suite demain^^



Merci Ange !